Le climat de San-Remo / par François Onetti ; traduit de l'italien par E.-L. Bertherand.

  • Onetti, Francesco.
Date:
1876
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Credit: Le climat de San-Remo / par François Onetti ; traduit de l'italien par E.-L. Bertherand. Source: Wellcome Collection.

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    charmants jardins. Enlin, ue sera-t-il pas émerveillé en con- templant les hautes et lointaines montagnes dont le sommet est parfois blanchi par les neiges V Les points de vue les plus remarquables sont : au nord, la Madone de la Côte, l'église de San-Giacomo, l'ermitage du Comte-Tuffetli (maintenant Decanis), Borello, San-Romolo, le Mont-Bignone ; — à l'est, la chapelle de la B.-V. de la Villette. le Mont-Poggio-Radino, la Parà, la Colline des Moldolivi, le Plan des Boggi, le Sentier du Poggio, près delà ferme de la veuve Carli, la Madone de la Garde, le village du Poggio, de Bussana, de Arma de Taggia; — à l'ouest, SainL-Barthélemy, la Madone de Bomophetti, le Mont-Nero, le village de Colla: — au Sud, le Port ; — au S.-E. le Cap-Vert, près de la pro- priété Rubine, où l'on peut voir Bordighera, Monaco, le phare de Villafranca, d'Antibes et la chaîne des montagnes de l'Esterel. Cette courte description pourra donner ùne idée de notre sympathique pays, qui semble avoir été créé par Dieu pour inspirer au poète et au peintre les plus sublimes caprices ; au philosophe, de sérieuses méditations; au géologue, au bota- niste et au naturaliste, le désir de satisfaire largement leur curiosité scientilique. A propos d'édifices, il y a, au centre du San-Remo moderne, le somptueux palais du marquis Borea d'Olmo, d'un style ori- ginal, édifié au quinzième siècle, qui, dans les temps passés, faisait l'admiration universelle par sa galerie de tableaux, et qui encore aujourd'hui renferme des toiles estimées. Cardinaux, évêques, souverains, y ont reçu l'hospitalité en diverses circonstances, notamment Pie VII, qui y séjourna trois jours consécutifs, en 1813, à son retour de France: on conserve la chambre et le lit qu'il occupa. Tout à côté brille, par la magnificence de ses appartements, le palais du comte Stef. Roverizio, construit au quinzième siècle, où l'on voit un tableau du Christ descendu de la croix, par Fiasella, surnommé le Sarzana. Non loin de là, sur la place Alberto-Nota, on admire, par la vaste étendue des sa- lons, le palais municipal ; puis, sur la place G,-B.-Cassini,