Coup d'oeil sur le traitement général des plaies d'armes à feu : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 26 avril 1837 / par Hecquin (Gabriel).

  • Hecquin, Gabriel.
Date:
1837
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Credit: Coup d'oeil sur le traitement général des plaies d'armes à feu : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 26 avril 1837 / par Hecquin (Gabriel). Source: Wellcome Collection.

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    Témoin des brillants avantages que M. le docteur Baudens obtenait dans le traitement des plaies d’ar- mes à feu, en s’abstenant des débridements préven- tifs , nous n’avons pas tardé à suivre la même pra- tique , ni resté long-temps sans nous en applaudir. Au surplus , si l’expérience est contraire à ces sortes d’incisions , le raisonnement, d’accord avec elle, ne les condamne pas moins. En effet , concoit-on que la division des tissus meurtris puisse les mettre dans des conditions adhésives ? Le travail élimina- toire propre à détacher les escarres des orifices de la plaie et celles de son trajet peut-il être secondé par des incisions ? Est-il possible de faire parcourir au bistouri toute l’étendue d’une plaie sinueuse et de six à huit pouces de longueur, d’une manière assez précise pour ne diviser que dans la direction du pro- jectile? A quoi bon ajouter à la souffrance de la bles- sure celle d’une opération dont la nécessité n’est pas démontrée ? Que penserait-on d’un chirurgien qui, à la moindre piqûre d’un doigt, croirait devoir in- ciser immédiatement l’endroit piqué , afin de prévenir un panaris ? Pourquoi ne pas attendre que les symp- tômes d’étranglement, d’engorgedient inflammatoire, ou ceux occasionnés par la rétention des escarres, en amènent la nécessité ? En résumé, disons que les débridements ne con- viennent jamais comme préventifs, mais qu on peut les employer , soit comme exploralifs , soit comme curatifs, «jour des cas que nous signalerons quand il s’agira des plaies compliquées.