Contribution à l'étude des rapports de la tuberculose avec la chlorose et le chloro-brightisme : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 14 mars 1908 / par Débora Malachoff.

  • Malachoff, Débora, 1884-
Date:
1908
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Credit: Contribution à l'étude des rapports de la tuberculose avec la chlorose et le chloro-brightisme : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 14 mars 1908 / par Débora Malachoff. Source: Wellcome Collection.

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    sance fonctionnelle et organique, pourquoi la tuberculose, qui guette justement cet état défectueux, ne prolilerait- elle pas de celte période critique pour s’installer et faire ses ravages ? Elle trouve chez la chlorotique une insuffi- sance respiratoire tout à fait propice. Certains auteurs vont plusUoin. Ainsi Labbé (Presse médicale, 1904), dans un article sur la chlorose et la tuberculose, dit : « L’observation impartiale et attentive des faits m’a montré qu’il m’est impossible d’établir une diftéienee radicale, tant au point de vue clinique qu’au point de vue hématologique, entre la chlorose et les anémiés symptomatiques. La chlorose n’a point de formule sanguine qui lui soit propre. » Dans le même article, on lit cette affirmation, que le professeur Landouzy enseignait et enseigne, que la chlo- rose n est pas une entité morbide et que si elle semble parfois s’être développée toute seule, c’est simplement que la chose échappe à nos moyens d'investigation. Nous croyons qu’il y a là une exagération, car alors ce serait retomber dans la confusion de la chlorose et des anémies, confusion néfaste que tant de travaux ont essayé de combattre et de faire disparaître. La chlorose donc est une entité morbide. Ses relations avec la tuberculose peuvent être admises, comme nous le verrons au cours de ce modeste travail. Depuis longtemps on avait signalé l’existence de la tuberculose dans'l’héré- dité delà chlorotique; cetteètiologie bacillaire a étéétudiée par Labadie-Lagrave, Hanoi et Gilbert. On la retrouve dans la plupart des observations. Pour arriver à démontrer que la chlorose et le chloro- brighlisme ne sont pas antagonistes vis-à-vis de la tuber- culose. nous donnerons les preuves que nous avançons a 1 appui de notre thèse suivant deux chapitres : /