De la pneumonie aiguë et chronique chez les vieillards : thèse inaugurale revue et augmentée / par Edouard Charlton.

  • Charlton, Edouard.
Date:
1845
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Credit: De la pneumonie aiguë et chronique chez les vieillards : thèse inaugurale revue et augmentée / par Edouard Charlton. Source: Wellcome Collection.

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    lion, ou parce que, passant «à l’état chronique, elle revêt la forme lobulaire. Auscultation. — Les auteurs ont indiqué certaines modifica- tions dans l’intensité et la qualité des bruits respiratoires dans les premiers jours de l’invasion de la pneumonie. L’étude de ces modifications 111’a été impossible pour deux raisons : la pre- mière, c’est que les malades sont presque toujours atteints d’une bronchite chronique dont les râles divers masquent le bruit nor- mal de la respiration ; la seconde, parce qu’ils 11e se font con- duire à l’infirmerie qu’à une époque avancée de la maladie. Râle crépitant. — Le râle crépitant des adultes, caractérisé par des bulles fines et sèches, est un phénomène qu'il est assez rare de rencontrer chez le vieillard. Le râle qu’on entend chez eux est à bulles plus grosses , humides ; c’est le râle sous- crépitantdes auteurs. Mes observations sous ce rapport sont en- tièrement d’accord avec celles de MM. Hourmannet Dechambre. Respiration bronchique.—L’étude de la respiration bronchique est sans contredit un des points les plus importants, mais aussi les plus difficiles de la pneumonie des vieillards. Aussi n’est-ce pas sans surprise que j’ai lu la phrase suivante dans la monogra- phie de M. Grisolle : « La respiration bronchique ne nous pré- sente rien de spécial à noter dans la pneumonie des vieillards. » Les points principaux de son histoire seront résumés dans les propositions suivantes : 1° Le souffle bronchique, tant à l’inspira- tion ou l’expiration seule qu’aux deux temps, se rencontre dans la pneumonie des vieillards au deuxième et au troisième dégré, comme chez l’adulte. 2° Ce souffle, toutefois, est loin d’avoir chez les premiers la même importance que chez les seconds ; voici pourquoi. Des vieillards qui n’ont offert pendant la vie au- cun bruit de souffle présentent à l’autopsie tout un poumon hé- patisé, soit au deuxième, soit au troisième dégré. Des vieillards chez lesquels on perçoit pendant la vie un bruit de souffle, soit à l’inspiration, soit à l’expiration, soit au deux temps, n’,offrent à l’autopsie aucune trace ni d’hépatisation ni d’épanchement. Enfin dans une troisième catégorie de cas où l’on avait noté un bruit de souffle aux deux temps, le poumon était sain , mais les plèvres