Des efforts musculaires considérés comme causes de diverses maladies : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 3 août 1840 / par Camille-Henri-Joseph Blanquet.

  • Blanquet, Camille Henri Joseph.
Date:
1840
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Credit: Des efforts musculaires considérés comme causes de diverses maladies : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 3 août 1840 / par Camille-Henri-Joseph Blanquet. Source: Wellcome Collection.

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    Ici, comme en bien d’antres circonstances, les praticiens ont été en désaccord pour n’avoir pas tenu assez compte des degrés de la maladie , de la consti- tution du sujet , des complications assez nombreuses dont le typhus peut devenir l’objet. L’indication la plus urgente pour le traitement du typhus, c’est d’éloigner les causes qui lui ont donné naissance. L’inlluence de Pencombremeut des lieux et de l’entassement des malades dans des espaces resserrés, ont surtout frappé tous les médecins. Aussi la première condition à remplir est-ce d’éloigner les malades les uns des autres, de laisser entre leur lit un espace aussi grand que possible, de renouveler Pair et d’entretenir sa pureté par la disposition des courans mullip'iés. La propreté doit être extrême autour de ces malheureux , et leur nourriture , ainsi que les diverses substances médicamenteuses, doivent êtro préparées avec te plus grand soin , et être de bonne qualité. La saignée comienl dès le début de la maladie , selon la remarque de Pringle , surtout chez les sujets jeunes et robustes ; toutefois on doit être avare de sang en général, parce que les forces radicales vont bientôt tomber. Les évacuans ont été vantés par quelques praticiens lorsqu’il existe de la constipation; les anti* spasmodiques , l’esprit de Miudérérus, les toniques même, sont quelquefois employés avec avantage, quand il y a faiblesse très-grande. Dans tout le » cours du traitement, on devra mettre en usage les boissons mucilagineuses ; assez souvent il devient nécessaire d’appliquer des vésicatoires pour réveiller l’économie engourdie , dans une grande prostration, et opérer une utile révulsion. Mais, dans tous les cas, le praticien ne doit jamais perdre de vue que la nature est le plus puissant médicateur, et que jusqu'ici la thérapeu- tique nous a offert peu d’agens propres à triompher de cette cruelle maladie*