Des efforts musculaires considérés comme causes de diverses maladies : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 3 août 1840 / par Camille-Henri-Joseph Blanquet.

  • Blanquet, Camille Henri Joseph.
Date:
1840
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Credit: Des efforts musculaires considérés comme causes de diverses maladies : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 3 août 1840 / par Camille-Henri-Joseph Blanquet. Source: Wellcome Collection.

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    % et à la connaissance des meilleurs moyens contre les maladies qu’ils pro- duisent. Une telle étude était d’une haute importance aux yeux des premiers observateurs qui s’en sont occupés , et ma'gré l’inutilité de leurs efforts y quoique les idées hypothétiq les qu’ils nous ont transmises , ne nous aient été d’aucunj secours , un grand nombre de médecins rccommandab'es se sont imposés le devoir de marcher sur leur traces et de poursuivre leurs travaux. (I) Mais c’est en vain que ces derniers sont venus ajouter de nouvelles opinions à celles qui existaient déjà. Pas plus que leurs prédécesseurs, ils n’ont pu venir à bout de donner une explication satisfaisante du problème qu’ils ont entrepris de résoudre ; aussi nous dispenserons nous de i apporter une foule de théories qui , en voulant tout expliquer, finissent par ne rien dire ; et parmi lesquelles, disons-le , il en est quelques-unes qui ne sont rien moins que ridicules. Enfin, le plus ordinairement on voit cette maladie se manifester, lors- qu’un grand nombre d’individus rassemblés, soit dans un hôpital, une prison, une caserne , un vaisseau , etc., ont tellement altéré l’air , en le surchargeant des produits de l’exhalation pulmonaire et de la transpirarion cutanée , qu’il est devenu impropre à l’entretien de la vie. L’acide carbonique et les autres produits chimiques de la respiration, ne sont pas les causes de cette altération de l’atmosphère, puisque les effets qui résultent de la respiration de l’air ainsi vicié , se font sentir bien avant que son oxigèue ait été porté au point de le rendre nuisible. (2) C’est plutôt à la putréfaction de la matière animale qui s’est répandue dans l’air à l’état de gaz , qu’il faut attribuer le développement de cette fièvre , qui présente tous les caractères de l’ataxie la mieux prononcée ; c’est l’infection probable des liquides qui en résulte , qui doit être accusée , et du développement de la maladie et de sa propagation au loin. Telles sont, à peu de choses près, les causes qui produisent ordinairement la maladie qui nous occupe ; voyons quel eu est le mode de traitement. (1) Diction, des scienc. mèche. Diction, de» scicnc* médic.