Carcinome villeux diffus de la vessie / par MM. Cornil et Reliquet.

  • Cornil, V. (Victor), 1837-1908.
Date:
1886
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Credit: Carcinome villeux diffus de la vessie / par MM. Cornil et Reliquet. Source: Wellcome Collection.

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    de ces villosites, rendus spontanement par l’urbthre ou enleves a la surface de la vessie, faire un diagnostic ana- tomique exact, on se trouve en face de difficulty les plus ordinairement insurmontables. On ne peut se prononcer et dire par exemple qu'il s’agit d’un papillome sansgravite que si toute la neoformation a ete enlevee et si le pedi- cule lui-meme ne contient pas autre chose que du tissu fibreux et des vaisseaux. Mais, si l’on n’afait qu’ebarberet racier des productions vegetantes, alors que la muqueuse reste epaisse au-des- sous d’elles, on ne pourra pas se prononcer sur la nature de cet epaississement. En d’autres termes, les neoplasmes vesicaux purement locaux, comme le papillome, bourgeonnent a la surface, tiennent au chorion de la muqueuse par un ou plu- sieurs pedicules,maisnepenetrent pas au-dessousdecette ligne superficielle.Les neoplasies graves par elles-m6mes, comme le carcinome, l’epitheliome et le sarcome, produi- sent au contraire a la fois des bourgeons superliciels et une infiltration du tissu cellulaire de la muqueuse et des plans musculaires profonds. G’est cette extension, cet en- vahissement des vaisseaux sanguins et lymphatiques qui constitue leur gravite. 11 est rare qu’on puisse dire a quelle tumeur benigne on a affaire par l’analyse histo- logique pure et simple des bourgeons superliciels. Gela aurait ete absolument impossible dans le cas present. Au point de vue chirurgical, il y a des distinctions a faire, entre le carcinome et l’epithelioma d’une part, et le papillome de l’autre. Les deux premiers sonttoujours des plus graves; le dernier peut guerir. La difflculte du dia¬ gnostic est grande. Gependant le papillome se distingue des affections cancereuses par son si6ge, qui est la sur-