Étude sur les accidents produits par les piqûres anatomiques / par Henri Pernot.

  • Pernot, Henri.
Date:
1868
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Credit: Étude sur les accidents produits par les piqûres anatomiques / par Henri Pernot. Source: Wellcome Collection.

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    anatomiques sont aussi très-souvent suivies de plié- nomènes graves ’. Nous avons précédemment attribué une gravité plus grande à l’inoculation provenant d’un cadavre en putréfaction que de celui qui a succombé depuis peu. Là, nous trouvons des opinions contraires à la nôtre, surtout parmi les auteurs anglais ^ : John Sliaw, Ma- cartney, Samuel Cooper, etc. Mais nous avons, à l’appui de notre manière de voir, l’autorité de Boyer, Delamare, Sanson®; ce dernier s’exprime en ces termes ; «Les piqûres faites en disséquant ne provo- quent guère d’accidents que lorsque l’instrument est imprégné de matières animales arrivées à un degré de putréfaction avancé. » C’est, du reste, en médi- tant sur ce que nous avons vu par nous-mêmé, que nous avons adopté cette idée. Si l’on veut bien, en effet, se reporter à nos observations, on remarquera que six d’entre elles reconnaissent pour cause une piqûre faite en disséquant un cadavre en putréfaction ; ^ John Saw {Sur le traitement des blessures que l’on se fait en disséquant) attache une grande importance à l’injection avec anitre et sel» que l’on fait en Angleterre dans tous les cadavres. Nous avons peine à croire que cette précaution soit bien efficace, puisque l’acide arsénieux lui-même n’empêche pas la fermenta- tion de se produire. Il n’en est pas de même, par exemple, des sels de mercure, qui dans ces cas, nous le répétons, pourraient être fort utiles. 2 John Shaw; Archiv. médecine, tom. IX, pag. 675, série, s Sanson, art. Plaies du Dictionnaire, pag. 148.