Quelques notes sur les embryons de 'Strongyloïdes intestinalis' et leur pénétration par la peau / par Paul Van Durme.

  • Durme, Paul Van.
Date:
[1902]
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Credit: Quelques notes sur les embryons de 'Strongyloïdes intestinalis' et leur pénétration par la peau / par Paul Van Durme. Source: Wellcome Collection.

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    Les préparations de la peau fixée après une heure présentent des fragments de larves jusque dans le tissu aréolaire sous cutané. Vingt heures après l’inoculation, toutes les larves n’ont pas disparu ; quoique moins nombreuses nous pouvons en voir à différents niveaux dans le derme. Ce fait toutefois n’a rien d’étonnant ; les embryons parcourent une route capricieuse, reviennent sur eux-mêmes, et l’on comprend ainsi que tous n’aient pas pénétré dans la profondeur. Nos préparations ne nous permettent pas de suivre le trajet parcouru par le ver pendant ses pérégrinations dans les tissus ; ceux-ci ne paraissent pas être notablement lésés par son passage. Looss affirme qu’il pénètre par les follicules pilaires : souvent il l’y trouve à côté du poil. Jamais je n’ai trouvé une seule larve à cet endroit. Toutefois le méchanisme indiqué par Looss paraît le plus rationnel. Quoiqu’il faille admettre que les embryons se fraient activement une route dans les tissus, il est difficile de comprendre que leur armature buccale soit assez puissante pour percer la couche épidermique cornée. Peuvent-ils par cette voie arriver jusqu’à l’intestin et s’y transformer en vers adultes ? La question est des plus intéressantes : son importance au point de vue prophylactique n’échappera à personne. J’aurais voulu compléter mes recherches à ce sujet ; mais obligé de les interrompre j’ai cru utile d’inscrire des maintenant un second parasite sur la liste ouverte par Looss avec Uncinaria. Je tiens à remercier ici le Dr. H. E. Annett qui n’a cessé de me prodiguer ses précieux conseils. Mes plus sincères remercîments aussi au Professeur Boyce pour l’hospitalité qu’il m’ offre dans ces annales. EXPLICATION DES FIGURES Fig. I.—Dessin schématique montrant les faisceaux de larves émergeant du milieu de culture. Fig. 2.—Un faisceau magnifié. Fig. 3.—Extrémité céphalique d’un embryon engagé dans le derme, Fig. 4.—Le même vu à un grossissement plus puissant.