Volume 1

La nouvelle médication naturelle : traité et aide-mémoire de médication et d'hygiène naturelles / par F.E. Bilz.

  • Bilz, F. E. (Friedrich Eduard), 1842-1922.
Date:
[1898] (Leipzig :
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Credit: La nouvelle médication naturelle : traité et aide-mémoire de médication et d'hygiène naturelles / par F.E. Bilz. Source: Wellcome Collection.

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    à un médecin naturaliste (non à itn médecin infatué de la médecine). S’il n’y en a pas dans le voisinage, c’est un double devoir de se familiariser de bonne heure avec les principes de la médecine naturelle. Si le traitement convenable est immédiatement appliqué, la maladie perdra, dans la plupart des cas, son caractère dangereux, pour prendre, dans un temps relativement court, un caractère bénin. Par un traite- ment faux, on aggrave la maladie ou la fait, pour le moins, traîner en longueur. Le principal est donc de bien individualiser, c’est-à-dire de peser quels sont les procédés les plus convenables et les plus salutaires pour le malade, dans l’état où il se trouve. Une personne qui n’est pas initiée ne saura pas aussi bien les déterminer que celle qui est versée dans ce domaine. Dans le domaine de la médication, avant de se faire une opinion juste et de pouvoir agir raisonnablement, il faut encore savoir que ce ne sont pas les applications qui guérissent la maladie, mais que la vertu curative se trouve dans l’homme même. La divine nature la met dans chaque être à la création. Vous n’avez donc pas besoin d’avaler cette vertu curative, à l’aide de médecines, de poudres, de thés, etc., ou, par des cataplasmes, etc., do la prêter au membre atteint, pour pouvoir guérir une maladie. Non; cette force est depuis longtemps eu vous. Cette même force vitale qui conserve la vie de jour en jour, d’année en année et qui se manifeste à nous chaque jour, chaque heure même, guérit aussi les blessures, les dérangements et les maladies variées de l’organisme. Nous n’avons donc qu’à soutenir cette force naturelle (appelée ici vertu curative naturelle). Comment doit-on le faire? c’est ce qu’enseigne cc livre en détail. Depuis que nous savons, cher lecteirr, que nous ne pouvons pas guérir la maladie avec nos applications, mais que c’est la force vitale interne qui accomplit elle-même la guérison et qu’il nous suffit de la seconder dans ses efforts, notre tâche devient beaucoup plus facile et nous pouvons nous approcher plus tranquillement du lit du malade, avec la conscience que la nature choisit toujours les voies les plus propres à la guérison de la maladie. Si l’on veut maintenant que la marche curative de la nature s’accomplisse favorablement, ü ne faut lui opposer non plus aucun obstacle, comme, par exemple, la privation des éléments principaux: air frais, lumière, eau, etc., ou encore l’absorption de médicaments. Car, dans ce cas, les maladies sont dérangées dans leur cours bénin, prennent une tournure plus grave et sont par là conduites à une mauvaise fin. Des milliers de maladies graves auraient été évitées, si l’on n’avait pas dérangé et contrarié la nature dans sa marche curative. Des milliers de pareilles maladies graves auraient été radicalement guéries, si l’on avait employé, dès le début, le procédé naturel qui convenait.