Pressinervoscopie, ou, Diagnostic des maladies de poitrine par la compression des pneumogastriques / par Auguste Pinel.

  • Pinel, Auguste.
Date:
1878
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Pressinervoscopie, ou, Diagnostic des maladies de poitrine par la compression des pneumogastriques / par Auguste Pinel. Source: Wellcome Collection.

    8/24 (page 6)
    seront renseignés par eux des modalités de la douleur éprouvée, et pourront alors établir leur diagnostic et leur traitement. Je commencerai par rappeler l’anatomie des pneumogastri¬ ques, afin de bien montrer la possibilité de leurs indications pathologiques; puis, j’examinerai les différentes sensations que les malades éprouvent suivant la maladie. On verra que ces sensations sont tellement nettes que le médecin ne peut s’y tromper, et que le malade ne peut les cacher. Mais, encore une fois, que l’on ne s’y trompe pas, c'est au début que mon diagnostic est sûr, ce qui va suivre le démontrera amplement. Les autopsies que j’ai faites ont confirmé ma théorie, et chacun de mes confrères pourra, dès à présent, l’expérimenter, sans qu’il soit besoin d’attendre que des découvertes partielles viennent recomposer péniblement ce que j’ai trouvé il y a dix - huit ans. ANATOMIE. Les pneumogastriques, à leur sortie des trous déchirés posté¬ rieurs, jusqu’à leur entrée dans la cage thoracique, se trouvent en rapport : en arrière, avec les muscles grands droits antérieurs de la tête, longs du cou et scalènes antérieurs; à leurs côtés internes, avec les carotides internes; à leurs côtés externes, avec les jugulaires internes; et enfin, antérieurement, avec le faisceau externe du sterno-mastoidien. Les carotides internes séparent les pneumogastriques du grand sympathique jusqu’à l'intersection de l’omoplato-hyoïdien, où ce nerf ganglionnaire, d’interne qu'il était, devient externe à la huitième paire qu’il accompagnejusqu’à son entrée dans la cavité thoracique. LIMITES ET POINTS OU IL FAUT COMPRIMEE CES NERFS. L’espace qui sépare le trou déchiré postérieur de la clavicule, est de 14 à 15 centimètres. Les pneumogastriques ne sont accessibles seuls que sur un trajet de 5 à 6 centimètres, commen¬ çant à 10 millimètres de l’apophyse mastoïde, et finissant à l'intersection de l’omoplato-hyoïdien, c’est-à-dire à 7 centimètres au-dessus de la clavicule. Le grand sympathique, de même que la huitième paire, ne