De l'embryothlasie et en particulier de la céphalotripsie / par J.F. Édouard Lauth.

  • Lauth J. F. Edouard.
Date:
1863
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Credit: De l'embryothlasie et en particulier de la céphalotripsie / par J.F. Édouard Lauth. Source: Wellcome Collection.

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    MANUEL OPÉRATOIRE. nÉE DE l'opération. ISSUE, DIMENSIONS ET AUTRES DONNÉES SUR L'ENFANT. Dl RfiE DU TRAVAIL. REMARQUES PARTICULIÈRES. le a été chloroformée. Cusco pratique •ipsie par la méthode de Pajot. Avec 3 instrument, dont les deux cuillers une sur l'autre, il fait quatre appli- branchc gauche s'introduit facilement; introduire la branche droite, on est ncliner sur ses bords. On essaie quel- ns. L'instrument glisse ; on y renonce. cérébrale est sortie. Cette opération sure et demie à deux heures. neuf heures du matin, une faible >s du sommet s'engage, ivelles applications du céphalotribe. ions. Durée, une heure. Chloroforme, urs deviennent plus fréquentes, mais ises. t appelé à deux heures; la malade orniée; il constate que la base du pas broyée et se décide à continuer ipsie. Deux applications d'un bon ins- 3me dilliculté d'introduire la branche la nuit, la malade souffre continuelle La mère succombe sans être dé- livrée. A l'autopsie on ne constate pas de signe de péritonite. Deux déchi- rures de l'utérus, en bas et à droite, annoncées d'avance par Pajot, l'une de 7 à 8 centimètres de lon- gueur, c'est l'inférieure; l'autre, la supérieure, est large comme une l'jèce de deux francs. La minceur ex- trême de la paroi utérine, à ce ni- veau, fait pencher pour une rup- ture spontanée. A côté, légère in- filtration sanguine sous-péritonéale autour du cœcum et dans la fosse iliaque. Les deux tiers environ de la tète ont passé le détroit, la base étant par- faitement broyée, mais non la face. Jroite. A neuf heures du soir, nouve ment ; le pouls devient petit : elle me Durée totale du tra- vail, 41 heures; de- puis la rupture des mem- branes, 29 heures; de- puis la dernière tenta- tive, 11 heures. îlle séance. Deux nouvelle urt à huit heures du mati Pajot pense que son collègue serait parvenu â accoucher heureusement la malade s'il avait eu à sa disposition un instrument convenable et en répétant suflisamment les broiements pendant la première nuit. Cela n'est pas impossible, quoique avec un meilleur instrument, et avec un broie- ment plus complet Pajot lui-même ne réussît pas. Admettant la perforation de l'utérus parfaitement ètalilic, il n'y avait pas de raison de ne pas en- treprendre la délivrance. .Aussi bien n'y avait-il rien à attendre de la nature? Abandonner une fennue non délinrée nous semble une prati(|ue malheureuse. Dans tous les cas, personne ne contestera à Pajot qu'il ne fut en présence d'un bassin à opé- ration césarienne, le refus de la mère étant tou- jours réservé. s apjdications. n, sans être accoiichée. ;urcs du soir, application du céplialo- iroiement réussit, mais l'extraction ouvre la boîte crânienne ; plusieurs l'os mobiles sont détachés ; on essaie iiurs ou crochet aigu. Le tout sans ;s difficultés énormes, provenant de irtios génitales, les douleurs qui ré- 'emjjloi de l'instrument, l'état géné- 140 à 1G0) font opter Kilian pour césarienne, que la malade refuse ca- ^nt. On calme l'excitation du pouls, injections. La malade est plus Iran- ndemain. Ecoulement excessivement ïs parties. Les douleurs, d'abord peu e ; niais tout à coup la scène change k déclarent des douleurs excessivem s. A mirmit et demi, l'os se dégage. Les couches se passèrent norma- lement; la femme fut transférée à un hospice où elle fut traitée et guérie de sa syphilis. Le fœtus, qui avait perdu une partie des os de la tète et dont le crâne était vide, pesait 6 livres. vives, restent impuissantes à en- . Le 13 juillet 1846, à onze heures ent énergiques. La tète descend de Le travail a duré 73 heures en tout. C'est sans doute un bel exemple de ce que peut quelquefois la nature, mais ce résultat était tout à fait inespéré. Du reste, le céphalo- tribe a contribué â la terminaison de l'accouche- ment par la réduction des os du crâne ; l'art est donc aussi pour sa part dans le succès. Si le céphalotribe n'a pas réussi dans le premier mo- ment comme extracteur, c'est probablement parce que la tète n'était pas suffisamment écrasée, ou ne s'engageait pas dans une direction favorable. Les contractions utérines ont achevé l'opéra- lion. (uc alors le céphalotribe de Busch. ;ion est effectuée lentement. On décrit 'ument un mouvement de rotation 3r l'occiput en avant, et on enlève ragment osseux, qui a déjà fait saillie c avant l'application du céphalotribe. dura huit minutes ; l'instrument tint vrance suit bientôt après. Pour favo- lUractions, on prescrit 2 grammes de é. Couches normales. Le cinquième jour la femme se lève. Le fœtus, du sexe masculin , pèse 2i',3SS. Circonférence de la tète remplie, 0',32; circonférence du tronc au niveau des épaules, 0i,32; diamètre occipito-frontal, 0™,117; diamètre bi- pariétal, 0,081 ; diamètre vertical, Om,087; largeur des épaules, 0m,ii7; largeur des hanches, 0^,087. Onze heures depuis le début du travail. Cette opération est très-intéressante, parce c'est une des seules de l'application du crànio- claste, sur le continent, et en même temps parce que cet instrument, tant prôné par son inven- teur, dut le céder au céphalotribe. 11 est vrai que Simpson vit aussi une fois le céphalotribe de Kilian glisser entre ses mains; mais il n'avait pas perforé ; du reste , il ne donne aucun détail.