Essai sur la digitale pourprée, qui semble agir sur les épanchemens séreux, en augmentant l'action du système vasculaire; : présenté et soutenu à l'Ecole de Médecine de Paris, le 14 août 1807, / par Mavre. Ancien Élève aux Hospices des Capucins et de la Charit́é.

  • Mavré, active 1807.
Date:
1807
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Credit: Essai sur la digitale pourprée, qui semble agir sur les épanchemens séreux, en augmentant l'action du système vasculaire; : présenté et soutenu à l'Ecole de Médecine de Paris, le 14 août 1807, / par Mavre. Ancien Élève aux Hospices des Capucins et de la Charit́é. Source: Wellcome Collection.

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    à dire quelque chose sur la sérosité. EUe diffère peu du sérum du sang, et peut, de meme que lui, être regardée comme un mu- cilage animal composé d’eau, tenant en dissolution de l’albumine, de la gélatine en diverses proportions, et du soufre. On y trouve aussi de la soude, du phosphate de soude, du phosphate ammo- niacal et du phosphate de chaux; ces deux derniers sels n’y existent pas constamment. jouteurs qui ont parlé de la Digitale. Murray, dans son Apparatus medicaminum, cite les remarques faites par plusieurs auteurs. Boerhaaee en recommande l’application à l’extérieur contre les affections scrophuleuses, défendant expressément de la prendre intérieurement, parce qu’elle a, dit-il, une telle acrimonie, qu’elle excorie la bouche, le gosier, l’ésophage et l’estomac (Bort. I. b., p. 3o8 ). Haller la cite comme avantageuse dans les affections scro- phuleuses; il annonce même qu’elle produit la guérison de celles qui sont héréditaires (Hisl. stirp., Helv.j n.° 33o). Le suc de digitale {Pradical essays on méd. subjets. p. 41,42), pris dans une demi-pinte de bière tiède, procura beaucoup de soulagement aune jeune femme quiavait l’œil et la lèvre supérieureattaquésde tu- meursscrophuleuses ; elle ressentait en outre une douleur presque continuelle dans tous les membres. Ayant cessé de prendre le re- mède, elle en empêcha l’efficacité.Un homme , attaqué d’une tumeur scrophuleuse qu’il portait depuis 3 ans au bras droit, ayant été plus constant, fut guéri presque entièrement en prenant quatre fois par jour de ce suc, dont il continua l’usage pendant un mois : Sic tente- nt as effecil quod sapienlia non ejficit. Dans les cas désespérés de scrophules, la décoction doit être prise long-temps, ou jusqu’à ce qu’il se manifeste une desquam- mation de la peau ( Haller 1. c. ).