Essai sur la digitale pourprée, qui semble agir sur les épanchemens séreux, en augmentant l'action du système vasculaire; : présenté et soutenu à l'Ecole de Médecine de Paris, le 14 août 1807, / par Mavre. Ancien Élève aux Hospices des Capucins et de la Charit́é.

  • Mavré, active 1807.
Date:
1807
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Essai sur la digitale pourprée, qui semble agir sur les épanchemens séreux, en augmentant l'action du système vasculaire; : présenté et soutenu à l'Ecole de Médecine de Paris, le 14 août 1807, / par Mavre. Ancien Élève aux Hospices des Capucins et de la Charit́é. Source: Wellcome Collection.

    7/24 (page 7)
    communications , ce serait se perdre clans des descriptions imagi- naires , et émettre des hypothèses qui n’offriraient aucune induc- tion pour la connaissance des maladies qui font le sujet de cette dissertation. A la sortie de la surface du péritoine et de la plèvre , les absorbans paraissent s’entrelacer, et former un réseau qui con- court à la structure de cesmembranes. Ensuite ces vaisseaux se por- tent chacun, en suivant les parois de leur cavité , vers le canal thorachique. Ils présentent dans leur trajet plusieurs corps plus ou moins gros , que l’on nomme glandes lymphatiques. Celles-ci sont produites par l’assemblage de divers rameaux lymphatiques , qui, en se rapprochant, se divisent, s’entre-croissent, s’enlacent, se contournent sur eux-mêmes, s’unissent, se confondent en di- vers points, liés et soutenus par du tissu cellulaire très-fin. Une membrane les revêt et en conserve la forme ; le canal thora- chique transmet dans le torrent de la circulation les fluides qui sont absorbés. Notions physiologiques. Il ne suffit pas d’avoir jeté un coup d’œil rapide sur les diff’érens systèmes auxquels sont confiées les fonc- tions dont le dérangement produit l’hydropisie; il convient d’exa- miner les fonctions elles-mêmes. Je ne m’arrêterai pas à développer comment ces exhalans et les absorbans exercent leur action , qui est entièrement sous le domaine des forces vitales dont ces vais- seaux jouissent; elle dépend uniquement du rapport qui existe entre le mode de sensibilité organique qui les caractérise, et les fluides avec lesquels ils sont en contact. L’exhalation est un phénomène aussi général que l’absorption; l’une et l’autre se correspondent constamment. La première a pour but d’entretenir une atmosphère humide à la surface interne des membranes séreuses, pour faciliter le jeu des organes qu’elles contiennent, et par-là leur développement. L’absorption, au contraire, s’exerce sur la sérosité et en prévient l’accumulation. Notions chimiques, Il me reste, pour terminer ces considérations.