L'arthritis, avec ses diverses manifestations, rhumatisme, goutte, diabète, artério-sclérose, neurasthénie, affections nerveuses, asthme, calculs, etc., est une maladie générale, microbienne et transmissible; prophylaxie et traitement / par Theophile Guyot.

Date:
1904
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Credit: L'arthritis, avec ses diverses manifestations, rhumatisme, goutte, diabète, artério-sclérose, neurasthénie, affections nerveuses, asthme, calculs, etc., est une maladie générale, microbienne et transmissible; prophylaxie et traitement / par Theophile Guyot. Source: Wellcome Collection.

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    pas du reste par quel procédé aurait pu se produire la transmission de la maladie. Il est temps de donner la parole au professeur Teissier de Lyon (1) qui a creusé plus avant la question et s’est enquis avec soin des conditions spéciales ayant pu dé- terminer la contagion. I. — Une femme de soixante-deux ans, entrée il y a quel- ques mois dans mon service, fut atteinte il y a deux ans de diabète sucré, dans les conditions que voici : elle était blan- chisseuse et s’était toujours admirablement portée ; elle a eu six enfants jouissant d’une excellente santé et son mari est robuste. Or, en 1892, alors que depuis six mois elle lavait le linge d'un malade atteint de diabète sucré très prononcé, ainsi que celui de sa fdlette affectée de la même maladie, elle re- marqua que ses chemises étaient comme empesées, à l’instar de celles qui lui étaient confiées pour le blanchissage ; en même temps elle éprouvait de la lassitude, une extrême sé- cheresse de la bouche, etc. Comme elle commençait à maigrir, elle consulta un médecin qui découvrit du sucre dans son urine et lui conseilla de cesser son métier. Au bout de trois mois de repos et d’un traitement approprié, Je sucre avait disparu. Au printemps de cette année, sous l’influence d’une émotion violente, la glycosurie se reproduisit de nouveau, et la malade dut entrer à l’Hôtel-Dieu avec les accidents géné- raux du diabète. Mais cette seconde poussée ne fut que tran- sitoire et la patiente put quitter nos salles dans un état satis- faisant et sans qu’elle présentât de sucre dans l’urine. « L’observation suivante nous paraît plus probante en- core : II. — Il s’agit d’un homme dont la mère a été affectée pen- (1) Teissier, Congrès français de médecine interne, Sem méd 1894, p. 480. ■'