Notice prodromique sur quelques ursidae d'Algérie / [J.R. Bourguignat].

  • Bourguignat, J. R. (Jules René), 1829-1892.
Date:
[1868?]
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Credit: Notice prodromique sur quelques ursidae d'Algérie / [J.R. Bourguignat]. Source: Wellcome Collection.

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    Or, entre les Ursiis Lartetiaims et Uouvieri de la ])re- mière série, il y a de grandes dillerences. Le Lartetiemus est de la taille d’un s})elæus ; le llou- vieri, mince, iliiet, élancé, allongé, est moitié plus petit. Le Lartetianus a une tête grosse, large, môme i)i'opor- tionnellement plus large que celle du sj)elæus, tandis que celle du Rouvieri est étroite et fortement allongée. Chez l’un, le corps oifre les proportions fortes, trapues d’un animal peu agile, mauvais coureur, mais excellent grim- peur. Chez l’autre, le corps est le corps d’un animal vif et alerte, excellent à la course : l’un devait monter sur les arbres, vivre de miel; l’autre devait être plutôt frugivore. 11 n’y a pas moins de disparité entre le Letourneuxianus et le Faidherbianus qu’il n’y en a entre le Lartetianus et te Rouvieri. Le Letourneuxianus est, au moins, deux fois plus gros et plus robuste que le Faidherbianus. Mais ce qui ditfé- rencie surtout le Letourneuxianus, non-seulement du Faidherbianus , mais encore de tous les autres Ursidæ connus, c’est une tête oblongue, peu dilatée à sa partie moyenne, et terminée par un museau écourté. La tête de cet ours devait être à celle des autres ours ce (ju’est la tête des chiens terriers à celle des autres au museau allongé. 11 existe, comme on le voit, de si grandes dissemblances spécifiques entre ces esiièces, cpie ces Ursidæ ne peuvent être des Ursus dégénérés <run seul et même type. Des raractères secondaires peuvent se modilier sous l’inlluence des milieux ; mais des caractères primordiaux, comme