Contribution à l'étude des métastases rachidiennes du cancer du sein ... / par J. Julian.

  • Julian, J., 1885-
Date:
1910
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Credit: Contribution à l'étude des métastases rachidiennes du cancer du sein ... / par J. Julian. Source: Wellcome Collection.

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    étapes successives qu’il avait franchies, avant d’arriver au diagnostic certain. Il élimina d’emblée l’hypothèse de paralysie d’origine polynévri tique, la névrite ascendante, d’une atteinte de la moelle lombaire (compression locali¬ sée au foyer de myélite), d’une lésion intéressant le cône terminal ou la queue de cheval, et opina en dernier lieu pour une lésion radiculaire chez cette malade. « Rappelez-vous, dit-il, la direction de son anesthésie, cette bande verticale et interne de long de la jambe, puis cette écharpe croisant en diagonale la face interne de la cuisse, pour aboutir à la région fessière. A elle seule, cette distribution des troubles sensitifs, imposait une opinioa et nous n’avons point hésité à poser d’emblée le diagnostic d’anesthésie d’origine radiculaire. Il s’agissait, ceci étant acquis, de rechercher, d’après les limites de l’anesthésie, si la lésion en cause intéressait une seule racine ou plusieurs racines juxtaposées. Un coup d’œil rapide sur les belles planches coloriées de l’atlas de Testut, nous apprenait bien vite que l ’anesthésie du malade ainsi que les troubles mo¬ teurs constatés chez elle, et aussi les troubles légers des sphincters dont elle est affectée, répondaient à une al¬ tération de la quatrième racine lombaire. Les troubles sen¬ sitifs, en particulier, se trouvaient presque exactement calqués sur ceux du schéma; seule échappait à l’anesthésie une petite bande innervée par la quatrième racine, qui part de la région antéro-inférieure de la cuisse pour se porter vers la zone génitale, donnant grossièrement à l’ensemble du territoire de distribution de la quatrième racine la for¬ me d’un Y. Restait à préciser le niveau auquel s’effectuait cette compression. L’atteinte isolée d’une racine à l’intérieur du rachis ne pouvant guère se produire, notre mlaître pensa que « l’altération initiale devait donc siéger dans