De la tolérance des néoplasmes latents du gros intestin et du rôle de ces tumeurs dans l'occlusion intestinale aiguë / par M. Cholet.

Cholet, M.

Date:: 1906

Credit: De la tolérance des néoplasmes latents du gros intestin et du rôle de ces tumeurs dans l'occlusion intestinale aiguë / par M. Cholet. Source: Wellcome Collection.

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$I \ mais il faut s’attacher à les discuter,à les bien peser et encore ici, le plus souvent, les phénomènes de stase fé¬ cale, de demi-obstruction, seront les principaux signes. Si Ton fait pour le moment abstraction des cas de latence absolue, cas d’ailleurs fort rares, et l’observa¬ tion Il du docteur Bousquet en fournit un fort bel exemple. Le cancer du gros intestin traduit, tout à fait au début, son existence par une souffrance du tube gastro-intestinal. Tout d’abord la douleur. Elle est très variable, et dans son apparition et dans son intensité. Elle peut survenir à des intervalles assez éloignés, à l’occasion d’un excès de table, d'un refroidissement. Il s’agit de vulgaires coliques peut-être un peu plus accentuées et plus persistantes que les crises colliqua- tives banales. Le malade, en général, n’y prête pas attention. En tout cas, il est rare qu’il vienne consul¬ ter à ce sujet. Ou bien les douleurs surviennent fré¬ quemment et dans ce cas leur intensité n’est pas extrême. Il s’agira plutôt d’une sensation de pesanteur, de tiraillements ; il y aura même assez fréquemment dans les cancers de l’S iliaque du ténesme. Dans quelques cas très rares, la douleur revêt un caractère de soudaineté et d’acuité extrêmes. Lardennois cite une observation où lé malade ressen¬ tit des coliques « cinglant comme un coup de fouet.» Franks avait un patient qui, dans un langage imagé, prétendait qu'un chat lui déchirait le ventre. Que le malade localise ces douleurs atroces dans la fosse iliaque droite, au creux épigastrique, et l’on$