Essai sur la pneumonie aiguë simple : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 11 juillet 1838 / par Constantin Modelski.

  • Modelski, Constantin.
Date:
1838
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Credit: Essai sur la pneumonie aiguë simple : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 11 juillet 1838 / par Constantin Modelski. Source: Wellcome Collection.

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    former de nouveaux résidus tuberculeux, le pus liquide, disons-nous, venant se mêler au pus concret, produit \di fonte de ce dernier. L’un et l’autre sont expalscs du sein de l’organisme, en parcourant des trajets plus ou moins longs , des voies plus ou moins sinueuses. L’issue cjue ces fusions purulentes s’ouvrent au-dehors, permet bientôt à l’air atmosphérique de vicier leur qualité ; alors un nouveau cortège de symptômes ne tarde pas à éclater, présage funeste d’une prochaine terminaison fatale. SCIENCES MÉMCAEES. Des canses de Tendocardite et de la fréquence de cette maladie. En adoptant la division de l’endocardite en idiopathique et en s)mplomalique , nous assignerons avec MM. Bouillaud et Gorvisart, à la première espèce de cette maladie,-les causes suivantes: les vio- lences extérieures sur la région du cœur, les lésions traumatiques, les coups, les chutes, les corps étrangers introduits dans le centre circu- latoire, les vicissitudes atmosphériques, et notamment l’exposition plus ou moins prolongée au froid, soit sec, soit surtout humide, le corps ayant éprouvé préalablement un état de chaleur porté jusqu’à la transpiration ; enfin, les affections morales, vives et profondes. Parmi les causes de la seconde espèce de l’endocardite, nous rangerons: les différentes phlegmasics, telles que la pleuro-pneumonie, la phlébite, Varlhritile, vulgairement désignée sous l’expression àe rhumatisme articulaire aigu , etc. Au reste, il est à peine besoin de faire la remarque qu’il y a bien des cas où on ne peut recueillir aucune donnée précise et positive sur la cause déterminante de cette maladie. Quant à sa fré- quence, nous dirons, avec M. Bouillaud, qu’elle est la plus commune chez les individus rhumatisants : les observations de cet auteur démon- trent que, sur vifigt sujets atteints d’un rhumatisme articulaire aigu général et accompagné d’une vive réaction fébrile , il y en a la moitié au moins qui offrent les symptômes de l’endocardite.