Essai sur la pneumonie aiguë simple : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 11 juillet 1838 / par Constantin Modelski.

  • Modelski, Constantin.
Date:
1838
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Credit: Essai sur la pneumonie aiguë simple : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 11 juillet 1838 / par Constantin Modelski. Source: Wellcome Collection.

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    faibles pour les expulser. Enfin, si la maladie doit se terminer par gangrène, c’est un liquide verdâtre d’abord, puis gris et exhalant une odeur fétide, qui est expectoré. Si la pneumonie peut être méconnue dans le principe puisque la douleur et la dyspnée, etc., manquent quelquefois, elle ne saurait se soustraire aux deux modes d’investigation bien connus aujourd’hui (la percussion et l’auscultation), et que nous devons, le premier, à Avenbrugger, médecin de Vienne ; le second, à Laennec qui a si bien fait connaître les maladies de poitrine au moyen du stéthoscope dont il est inventeur. La percussion fait entendre un son d’abord clair, mais qui plus tard devient mat. Quand on ne peut l’exécuter avec les doigts, les parois thoraciques étant douloureuses ou recouvertes d’un vésicatoire, on emploie le plessimètre de Piorry. 11 faut toujours combiner ce moyen avec i’auscultatiaa,parce queseul il peut jeter dans l’erreur. Ainsi, dans le cas de pneumonie double, où il y aurait égale matité de son des deux côtés du thorax, l’on pourrait croire que la respiration est naturelle. Au commencement le stéthoscope fait entendre, du côté malade, ce râle que Laennec a désigné sous le nom de râle crépitant, La présence de ce bruit particulier que l’on a comparé à une vessie sèche com- primée entre les doigts, annonce le premier degré de l’intlammation pulmonaire, appelé engouement par Laennec et Andral. Si le râle ne domine pas le bruit respiratoire, c’est une preuve que l’inflammation est légère ; mais si le contraire a lieu, c’est que celle-ci fait des progrès et menace de passer au deuxième degré, c’est-à-dire à l’hépatisation. Ge râle finit insensiblement par disparaître , et le bruit naturel de la res- piration revient peu à peu si l’inflammation se résout, tandis que, si l’on n’entend ni l’un ni l’autre, et que^par la percussion on obtienne un sou mat, c’est un indice que la pneumonie est passée au deuxième degré : c’est alors qu’apparaît quelquefois la bronchophonie. Enfin , on recon- naît que le poumon est passé à l’étal de ou au troisième degré, quand on entend dans les bronches uq râle muqueux plus ou moins prononcé. Ce dernier devient très-fort et évidemment caver- neux quand il s’esjt formé des abcès daqs les ppuiqpns ; alors aussi on