De l'ostéite tuberculeuse primitive de la rotule : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 6 avril 1906 / par Jean Orsoni.

  • Orsoni, Jean, 1876-
Date:
1906
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: De l'ostéite tuberculeuse primitive de la rotule : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 6 avril 1906 / par Jean Orsoni. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    22/100
    esl cünsliliié par un noyau encoi*e dense an momeni d’une pre- mière inlen^enlion et ne se laisse pas facilement effriter ; puis, non cnretté à cette épo(jue, ce foyer est devenu ulté- rieurement plus mou, il est enlevé facilement à la curette, laissant une petite cupule ayant la forme d’un gland de chêne. L’ostéite raréfiante faisant des progrès, le tissu malade se ramollit. Sur la moitié externe de la face antérieure de la rotule (obs. XI, rotule droite) existe, sur un demi-centimètre carré, une surface dénudée, correspondant avec une lésion intra-rotulienne se dirigeant horizontalement vers le bord interne de l’os et présentant 3 centimètres de longueur, ayant 1 centimètre d’épaisseur au niveau de l’ulcération, 2 ^ à hx portion médiane et 5 mdlimèlj’es seulement en dedans. Elle apparaît nettement grisâtre à la coupe, tranchant sur le tissu sain rosé. Le bistouri s’enfonce facilement dans toute sa profondeur, les trabécules raréfiées étaient remplacées par du tissu fongueux. Il en est de même dans l’observation XX, où l’os était tellement ramolli qu’un stylet passait dans le genou en traversant la rotule. L’osléite, continuant son évolution, un séquestre se forme, se détache de.f portions vivantes, et vient baigner an milieu des fongosités (observât. IX). Un petit pertuis est ouvert sur la face antérieure et dans la portion médiane de la rotule, un autre siège au même niveau sur la face articulaire, ayant détruit le cartilage, et une coupe montre que ces deux trajets communiquent avec une cavité de la grosseur d’un pois, contenant, au milieu de fongosités, un petit séquestre mo- bile. Le séquestre s’élimine, laissant une caverne remplie de fongosités, ou bien ces dernières désagrègent peu à peu le séc[uestre, caséeuse. l’envahissent et le tout subit la dégénérescence On voit alors (observât. IV, XVIII, V) des cavités