L'enfant qui nait au cinquième mois de la grossesse peut-il conserver la vie? : question médico-légale, dans laquelle on expose quelques loix de la nature, propres à donner quelques éclaircissemens sur ce que c'est que la vie / par Alphonse Leroy.

  • Leroy, Alphonse Vincent Louis Antoine, 1741?-1816.
Date:
1790
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Credit: L'enfant qui nait au cinquième mois de la grossesse peut-il conserver la vie? : question médico-légale, dans laquelle on expose quelques loix de la nature, propres à donner quelques éclaircissemens sur ce que c'est que la vie / par Alphonse Leroy. Source: Wellcome Collection.

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    trlème jusqu’au neuvième mois? Enfin, qui osera, qui pourra établir une époque générale et invariable pour la possibilité de la vie ? Fondés sur des principes , nous allons oser entreprendre cette der- nière et pénible tâche. Quand le principe élastique étbéré, le feu pur qui s’échappe de la liqueur séminale , allume le flambeau de la vie dans une petite vési- cule qui fait partie de l’ovaire de la femme , alors cette petite vésicule acquiert une vie propre et distincte : c’est dès-lors un embrion qui a un principe de vie , un feu libre, une atmosphère propre et distincte de celle de sa mère. Imaginez un fer aimanté ; considérez l’atmosphère magnétique comme la vie de ce fer; imaginez qu’une secousse électrique commence à détacher de ce fer une très-légère exfoliation ; dès-lors cette exfoliation est un autre aimant qui a son atmosphère et ses pôles, comme l’aimant dont il est engendré. Ima- ginez l’exfoliation croissante ; son atmosphère sera corroborée par celle de l’aimant régénérateur. Par une loi admirable , l’atmosphère de l’aimant engendré sera, proportion gardée, plus étendue, plus ac- tive que celle de l’aimant générateur. Cette loi physique s’étend à tous les règnes , et c’est par elle que la vie de l’enfant est , proportion gardée , plus énergique que celle de sa mère. L’atmosphère où la vie de l’enfant est corroborée par l’atmosphère par la vie de sa mère , et l’enfant est plus en communication avec sa mère et dépend plus d’elle, par son atmosphère, par son principe de vie, que par la circulation de ses liqueurs : ainsi l’enfant est plus corroboré par le principe éthéré de sa mère , qu’il n’est entretenu par ses liqueurs. En étudiant 1 électricité , j apperçus cette loi généralement répan- due dans 1 univers. Je vis que les corps acquéroient une étendue et une énergie d’atmosphère , en raison contraire de leur masse et en raison directe de leur ténuité : j’appliquai mon observation à des a - mans : je fis faire une aiguille de trente pouces de longueur et de douze grains de pesanteur : mise en équilibre , elle étoit sensible à près F SToarante pieds , tandis qu’un aimant qui portoit près de soixante livres, n etendoit pas son atmosphère à six pieds. La réflexion me lit appcrceyoir que la Nature a établi la même loi