Les vacances du médecin au Congrès médical international de Londres / par G. Eustache.

  • Eustache, Gonzague, 1845-1910.
Date:
1881
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Credit: Les vacances du médecin au Congrès médical international de Londres / par G. Eustache. Source: Wellcome Collection.

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    Clubs. tn.ssion; on ne demande pas même le nom des malades : pourvu qu’ils soient malheureux et qu’ils parlent français, ils sont sucs d’être admis. Dans cette œuvre de dévouement, le travail principal incombe aux Sœurs de Chaiité. « Elles s’en acquittent, dit la Notice pour 1881, non seulement avec zèle et diligence, mais elles en font pour ainsi dire un devoir religieux sans aucune ambition pour les biens de ce mond.. On obtient ainsi un résultat efficace et économique, et toute la maison est tenue par elles avec un ordre et une propreté irréprochables. » Que pensent de cette citation venue d’outre-Manche les laïcisateurs à outrance de nos hôpitaux? L’hôpital français de Londres est à peine né et déjà il rend d’immenses services. Puissent les nombreuses visites qu’il a reçues pendant le Congrès lui attirer d’universelles sympathies parmi nos compatriotes, et puissent ces dernières lui amener des ressources dont il a tant besoin pour se développer d’une façon continue ! La visite aux hôpitaux de Londres m’a tenu plus que de raison et m’a fait écarler du récit régulier de notre séjour à Londres pendant la semaine du Congrès. L’intérêt qui s’attache à cette question, sur- tout pour nous autres médecins, et l’avantage qu’il y a à grouper en un seul faisceau les divers renseignements qui précèdent et qui ont été recueillis un peu chaque jour, légitiment suffisammant cette transgression au plan que je m’étais primitivement tracé et que je vais suivre désormais pas à pas. Les hôpitaux ferment leurs portes vers 4 heures du soir. De ce moment jusqu’à six heures, nous pouvions visiter les principaux monuments , palais , clubs et musées de la ville , pour lesquels nous avions tous des cartes spéciales d’admission. Le 4 août, en revenant de l’hôpital de Guy, j’entrai au Reform Club, l’un des principaux et des plus élégants de Londres. On sait toute l’importance et toute la place qu’occupent dans la vie anglaise les établissements de ce genre , où le gentleman retrouve, après une journée de travail ou de plaisirs, toutes les aises et toutes les coinmo-