Les vacances du médecin au Congrès médical international de Londres / par G. Eustache.

  • Eustache, Gonzague, 1845-1910.
Date:
1881
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Les vacances du médecin au Congrès médical international de Londres / par G. Eustache. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    11/64 (page 11)
    Comité spécial, et du à la contribution presque exclusive des membres. Ce musée réclame bien une visite, et j’en reparlerai plus tard. L’après-midi, les Comités d’organisation et de réception du Congrès se rendaient au Collège des médecins Chacun de nous put alors serrer la main de tous ces hommes éminents par leur répu- tation et leur science et qui étaient tout fiers de nous souhaiter la bienvenue. Ajoutons que des rafraîchissements nous étaient servis à profusion. Parmi les organisateurs de cette magnifique réunion, tout le monde cherchait M. W. Mac-Cormac, l’infatigable secrétaire-général avec lequel chacun avait plus ou moins correspondu, le Carnot du Congrès comme l’ont appelé plusieurs organes de la presse anglaise. M. W. Mac-Cormac est un jeune chirurgien de l’hôpital St-Thomas. Son affabilité, sa courtoisie , son empressement à répondre à toutes les demandes qui lui étaient adressées, et ce dans toutes les langues, ont été admirables ; le juste tribut d’éloges qui lui a été décerné dans lu séance générale de clôture répondait au vœu de tous. Après une journée si bien remplie, nos confrères anglais ne se sont pus pourtant jugés quittes envers leurs hôtes, et la plupart se sont fuir un devoir de nous amener, en aussi grand nombre que possible, jusque dans leur « home » , inviolablement fermé devant les étrangers ordinaires, mais qui nous était largement ouvert à nous « leurs confrères ». On a beaucoup écrit sur l’intérieur des familles anglaises, sur le home traditionnel, au sein duquel règns la plus franche cordialité et l’intimité la plus grande. Tout ce qu’on a pu en dire est certainement au-dessous de la vérité, et nous qui avons été admis presque chaque soir dans ce sanctuaire de la famille, nous n’oublierons jamais l’ac- cueil qui nous y a été fait, ni les douces jouissances que nous y avons éprouvées. Cette partie des fêtes, quoique non inscrite sur le programme officiel, n’en était pas la moins précieuse, et celle dont nous conserverons le meilleur souvenir. Merci encore une fois à nos éminents confrères ; l’hospitalité anglaise s’est révélée avec eux Comité de réception du Congrès. Hospitalité anglaise.