Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 juillet 1838 / par Éloi-Henri Crespy.

  • Crespy, Éloi Henri.
Date:
1838
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 juillet 1838 / par Éloi-Henri Crespy. Source: Wellcome Collection.

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    signes que l’on obtient par l’auscultation sont une impulsion con- stante d’une énergie remarquable. Elle est toujours beaucoup plus marquée pour l’oreille qui repose sur le stéthoscope que pour la main qui tente d’en apprécier l’existence; un bruit de soufflet, éclatant, court et sec , est perçu au stéthoscope ; ensuite la gêne de la cir- culation , des fonctions de l’estomac et des intestins a lieu d’une manière plus ou moins marquée. On observe, suivant les cas, vo- missements, coliques , infiltrations des extrémités inférieures, dou- leurs lombaires. Quand la tumeur fait en arrière scs principaux progrès, elle détruit tout ce qui lui résiste, et fait saillie à 1 exté- rieur , avec des battements analogues à ceux qu’on observe dans les anévrismes thoraciques. Quand la tumeur a perforé les parois de la cavité qui la contenait et vient faire saillie à l’extérieur , soit en avant, soit en arrière , ou reconnaît sa nature au soulèvement de jour en jour plus consi- dérable de la peau , aux battements forts , irrésistibles , isochrones à ceux du pouls, que la tumeur odre alors à la vue aussi bien qu’au loucher ; et comme les progrès de la tumeur à l’extérieur peuvent , nous l’avons déjà dit, amener une diminution dans la pression que supportent certains organes de l’intérieur , on voit communément diminuer alors un peu les symptômes de cette compression. Ainsi, il y aura moins de suffocation , la parole sera plus facile , la dé- glutition se fera mieux : ce sont autant d’indices. Il ne faut pas croire cependant qu’à cette époque il soit impos- sible de se tromper : un battement se manifeste à la surface du thorax ; cet accident peut être produit par le choc que reçoivent , de 1 aorte ou de quelques-uns des gros vaisseaux , des tumeurs dé- veloppées dans ce point. La dilatation des veines jugulaires à leur jonction à la sous-clavière peut aussi en imposer pour un ané- vrisme de 1 aorte. Des praticiens expérimentés ont été induits en erieur par un anévrisme de l’artère sous-clavière ; cette dernière a Hcc lion est très-difficile à distinguer de l’anévrisme de l’aorte ; sou- \ent 1 un a été [iris pour l’autre. Sir Aslley Coopéra publié un assez giatul nomoro de faits aualogues. Mouro eu a aussi mentionné un.