Étude sur les rapports du goitre exophthalmique et de l'hystérie / par A. Pader.

Pader, A., 1868-

Date:: 1899

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Credit: Étude sur les rapports du goitre exophthalmique et de l'hystérie / par A. Pader. Source: Wellcome Collection.

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antitoxique et la fonction d’élimination. Il faut y ajouter l’influence d’excitations nerveuses d’origine intra-cardia- que ou intra-aortique, dont M. le professeur Potain et M. François Franck ont mis en relief toute l’importance. Et cé n’est pas une hypothèse de dire — ou plutôt de ré- péter — que parmi les agents provocateurs de l’hystérie, les cardiopathies peuvent et doivent figurer. Pour nous, c’est restreindre trop la question que de ne voir dans le goître exophthahnique manifestement secondaire à une lésion organique quelconque, qu’une sorte de réflexe local. Cela pourrait s’admettre s’il n’y avait que des dé- sordres locaux : mais quand on voit les troubles se géné- raliser, se manifester dans les sphères motrices, sensiti- ves, sensorielles, trophiques, psychiques, on est amené à l’idée d’une névrose généralisée, due à la réflectivité ex- cessive du système nerveux. Mais cette exagération du pouvoir réflexe est-elle un phénomène normal ? Assuré- ment non ! Chacun réagit aux excitations selon ses moyens, et il faut, pour obtenir des réactions exagérées, une sensibilité également exagérée des appareds de réception. Dans le cas particulier, il faut une exagération de la sensibilité nerveuse, quelle soit héréditaire ou acquise, peu importe. Qu’on en désigne le résultat sous le nom d’hystérie ou sous tout autre nom, qu’importe? L’essentiel est de s’en- tendre sur la valeur des acceptions primitives. Mais comme les accidents sont exactement les mômes dans l’hystérie pure et dans celle qui obéit à l’influence d’un agent provocateur, on est bien obligé de conclure de l’i- dentité de manifestations à l’identité de nature. r