On the use of belladonna in scarlatina / [J. Warburton Begbie].

  • Begbie, James Warburton, 1826-1876.
Date:
1882
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Credit: On the use of belladonna in scarlatina / [J. Warburton Begbie]. Source: Wellcome Collection.

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    suggested by Hahnemann himself, is thus recorded, and as this is important we shall quote the French of Bayle : “M. Hahnemann eut la bonte de me faire parvenir trois grains d’extrait de belladone qu’il avait prepares lui-meme, attendu qu’on le confectionne pas dans toutes les pharmacies avec assez de soin pour qu’on puisse compter sur son effet. II m’envoya en meme temps I’instruction suivante : On triture ces trois grains dans un petit mor- tier, avec une once d’eau distillee qu’on y ajoute peu-a-peu, de maniere a ce qu’ils soient exactement dissous. On ajoute a cette solution une autre composee d’une once d’eau distillee et d’une once d’alcool purifie; on agit le tout, et on laisse deposer. On met une seule goutte de cette liqueur bien claire, dans une bouteille contenant trois onces d’eau distillee et i^ne once d’alcool rectific : on agite bien le tout. C’est cette liqueur qui sert de preservatif. On en donne aux enfans au-dessous de neuf ans une seule goutte, et aux personnes au-dessus, deux gouttes sur du sucre, tous les quatre jours, de maniere a ce qu’on reste deux jours pleins sans en donner. . . . M. Hahnemann me conseilla en meme temps de recommander qu’on preservat les enfans de toute com- motion vive, ainsi que de lesions extemes: mais de ne rien changer d’ailleurs a leur genre de vie. . . . Le 7 fevrier Ton commen^a I’usage des gouttes, et on les continua pendant quatre semaines.” (P- 391O In this experience of Schenck, let it be noticed that three individuals who had taken the belladonna four times were attacked, and let the possibility of the epidemic having approached its termination before his observation of it began not be lost sight of. To M, Schenck, M. Rhodius writes as follows: “ Altenkirchen, ce 15 JuUlet, 1809. “ L’application de la belladone, comme preservatif de la fievre scarla- tine a eu ici un grand succes. Lorsque je rc9us ce moyen, cette der- niere regnait deja frequemment dans la ville. Les trois enfans de M. I’architecte de Trottetaient dangereusementmalades dans la maison de M. le gouverneur de Poelnitz, dont les deux enfans habitaient I’etage au-dessous. On donna aussitot le preservatif a ceux-ci, et ils ne furent pas attaints. L’enfant de M. Furchel, qui demeurait dans le voisinage, fut preserve par le meme moyen. La bonne d’enfantde M. Hertel etait tres-dangereusement malade; on donna le preservatif aux deux enfans, et ils n’eurent pas la maladie. Une de mes trois domestiques avait egalement la fievre scarlatine: les deux autres, quoique habitant la meme chambre que la malade, furent garanties de la contagion par le preservatif. Je pourrais ajouter plusieurs autres faits a ceux que je viens de rapporter : mais je regarde cette enumeration comme superflue.