Lettre d'un médecin de Paris, a un médecin de Province, sur la maladie des bestiaux.

Date:
M.DCC.XLV
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Credit: Lettre d'un médecin de Paris, a un médecin de Province, sur la maladie des bestiaux. Source: Wellcome Collection.

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    ; 11$) extérieures font froides. A tant de I 7 maux que faire ? Ou plutôt que fai- feit le propriétaire d'une étable > ( Car nous n’avons eu long-tems que le ti¬ tre de fpeélateurs, détoit fous nos yeux qu5on effayoit les remèdes de tous ceux qui difoient en avoir. ) Conduit par fes préjugés ? perfuade qu’on doit fe fortifier dans la Mala¬ die y paixeque les forces diminuent, il traitoit fes bêtes 5 comme il fe fc- roit traité lui-même. Il leur donnoit force vin afïaifbnné de mufeade , ca¬ ndie, poivre, &c.... . Qu enarrivoit- il ? Le mal augmentoit &; la mort en¬ levait bien-tôt tous fes beftiaux. En vain , faifions-nous obferver que l'orviétan , le thériaque 5 la ca¬ ndie , la mufeade , Feau-de-vie, la poudre à canon , bail &c tous les au¬ tres cordiaux quels qu’ils fuient de¬ venaient nuifibles dans le cas pré font s