Étude de la morbidité typhique à Montpellier : sa distribution, ses relations avec les phénomènes météoriques : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 18 mai 1907 / par Y. Bouguen.

  • Bouguen, Y.
Date:
1907
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Credit: Étude de la morbidité typhique à Montpellier : sa distribution, ses relations avec les phénomènes météoriques : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 18 mai 1907 / par Y. Bouguen. Source: Wellcome Collection.

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    duilesen août fl01', 20 et 30 de ce mois), n’onl pas influencé fêlai typhique à Montpellier. A partir du mois de septembre, le niveau de la source l’est maintenu élevé sans oscillations marquées, ce qui indique des pluies assez régulières venant alimenter la nappe souterraine. L’idée d’endémie ressort de l’examen de la courbe de la lièvre typhoïde ; en effet, cette courbe ne présente pas d’oscil- lations notables pouvant indiquer des poussées épidémiques. L’année 1905 a été très pluvieuse, avec des chutes de pluie, assez uniformément réparties. Nous en relevons deux importantes, l’une dans la troisième semaine de janvier (95 millimètres), l’autre dans la troisième semaine de mai (125 millimètres). Le Lez a eu des crues assez fréquentes, particulièrement en mars avril, mai, août, septembre et octobre. La courbe du niveau de la source n’accuse pas de période de séche- resse. Ce niveau s’est maintenu assez constamment élevé et les baisses qui se sont produites fin septembre et fin octo- bre n’ont duré que quelques jours, les crues du 24 septem- bre et du 30 octobre ayant ramené le niveau à la hauteur | presque constante du courant de l’année. La lièvre typhoïde a été endémique, une poussée s’est produite en juillet et août avec une petite recrudescence en novembre. La chute de pluie des premiers jours d’août semble bien avoir eu une influence sur la poussée épidémique de la fin de cp mois, et il est à remarquer que cette chute de pluie a été précédée d’une période de sécheresse de quatre semaines. I Les grandes chutes de pluie n’ont pas déterminé d’épidémie, ^malgré qu’elles aient fortement influencé l’état de la source du Lez, ainsi que le démontrent les analyses de MM. Bertin - v^ans et Hodet dans leur élude de la source du Lez.