De la malaria : Contribution à l'étude des maladies infectieuses d'origine cosmique à l'occasion de l'endémoépidémie grave d'aérotellurisme protéiforme de 1889-90 dans la commune de Ménerville (Algérie) / Précédé d'une introduction par M. le professeur Peter.

  • Pepper, Édouard.
Date:
1891
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Credit: De la malaria : Contribution à l'étude des maladies infectieuses d'origine cosmique à l'occasion de l'endémoépidémie grave d'aérotellurisme protéiforme de 1889-90 dans la commune de Ménerville (Algérie) / Précédé d'une introduction par M. le professeur Peter. Source: Wellcome Collection.

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    morbide), se traduisant par la reproduction et le dévelop- pement infectieux des <( microbes » dans un milieu favo- rable, que leur origine soit subjective ou extrinsèque [i]^ Les cas foudroyants au point d'être confondus avec les coups de chaleur, dépendent-ils de la pulhdation foudroyante des micro-organismes plutôt que de cette perturbation vitale antérieure, et de nature inconnue provoquant l'ictus dans certaines conditions pathogènes du sol et de l'atmosphère? Autant de questions auxquelles beaucoup de nos con- frères sont tentés de répondre négativement. Les dénominations fièvre paludéenne, fièvre alluvionique, nous ont toujours paru impropres à caractériser une ma- (1) Citons notre maître Peter, que nous avons eu le plaisir et l'tionneur de compter parmi nos juges à notre examen de thèse en 1877 : « Dans les laits observés par nous apparaît en pleine et vive lumière la spontanéité morbide pour fabriquer les maladies et même pour fabriquer leurs microbes dits pathogènes. » Et encore : « Pour moi, il y a bientôt quarante ans (dès 1852), que j'ai constaté par l'observation que la plupart des maladies fébriles étalent le fait de la déviation ou de l'exagération de nos actes fonctionnels; et il y a plus de vingt ans que je l'enseigne, n Ailleurs. « Mais voici qui est bien plus curieux, c'est qu'on peut engen- drer les spirilles : M. Charrin prend un bâtonnet de la maladie pyocya- nique ; c'est un micro-organisme rectiligne dont la longueur égale deux fois le diamètre. Si on cultive ce bâtonnet dans un liquide stérilisé spé- cial, on obtient une autre figuration : les bâtonnets se transforment en longs filaments; autre culture, autre forme; et enfin si l'on cultive dans un milieu de culture contenant 7 grammes d'acide borique par litre, le spirille apparaît. M. Charrin dit : C'est du polymorphisme. Moi, je dis : c'est du transformisme; non seulement la forme est changée, mais les pro- priétés aussi {c'est-à-dire ce qui constitue l'espèce), le microbe pyocyunique, ainsi modifié, mentant doublement à son nom, ne fait plus ni pus ni bleu. « Et ce que peut faire un simple bouillon inerte, décoction de choses mortes (?) l'organisme actif et vivant ne pourrait le faire. » En effet, rien ne se crée, rien ne se perd. Tout se transforme dans la nature, et cet axiome est applicable à la cellule vivante comme à toute chose. « Toute cellule est vivante », dit le D' A. Rousseau, « donc susceptible de s'orga- niser individuellement en quelque sorte; qu'un éclair morbide sillonne l'organisme, il y a supervégétation cellulaire; d'où les parasites, d [Trans- formisme.) Citons encore Peter notre maître, modèle d'exposition lucide : u Au ha- sard ou à son gré le pneumocoque peut être endocardocoque ou ménin-