Études sur un nouveau traitement de la syphilis, expérimenté à l'Hôpital du Midi en 1857 : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 22 mai 1858 / par F.-M.-Émile Parisot.

  • Parisot, François Marie Émile.
Date:
1858
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Credit: Études sur un nouveau traitement de la syphilis, expérimenté à l'Hôpital du Midi en 1857 : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 22 mai 1858 / par F.-M.-Émile Parisot. Source: Wellcome Collection.

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    cune donnée à cet égard; car, si nous avons vu souvent employer cette teinture dans le traitement d’affections cutanées, c’était tou- jours pour des affections non syphilitiques. Notons seulement que, si celte absorption canlha» idienne existe, elle ne doit avoir lieu que dans des proportions bien faibles, puisque chez aucun de nos ma- lades nous n’avons pu en observer ies signes, bien que notre atten- tion ait été constamment éveillée sur ce point. Et, en effet, il n’v a pas eu une seule cystite, pas le plus léger lénesme vésical, jamais un atome d’albumine dans l’urine, examinée à différentes époques, et notamment à la lin du traitement. Cette circonstance tient-elle à la surface peu étendue des vésicatoires dans le plus grand nombre des cas? C’est chose certaine, lorsqu’on sait combien l’usage de lar- ges emplâtres cantharidiens est fréquemment suivi d’inflammation de l’appareil urinaire. En résumé, le mode d’action des vésicatoires dans le traitement de la syphilis nous est inconnu dans ses phénomènes intimes; mais cette lacune a peu d’importance au point de vue pratique, et, sans plus nous arrêter, nous allons poursuivre ce dernier côté de notre sujet. L’absence d’accidents cantharidiens à la suite de l’application de nombreux mais petits vésicatoires nous porte à donner la préférence à ces derniers sur les grands vésicatoires. Ajoutons que la douleur produite par la vésication étant, toutes choses égales d’ailleurs, pro- portionnelle à l’étendue de la surface soumise à l’action vésicante, les petits emplâtres l’emportent encore à ce point de vue sur les autres. Aussi nos malades ont-ils pu presque constamment se lever et ne rien changer à leur manière de vivre habituelle. Or, nous le demandons, en eût-il été de même si on leur eût appliqué de larges vésicatoires? Enfin, une dernière raison, théorique cette fois, vient encore plai- der en faveur de l’opinion que nous avons émise dans ce paragraphe. Les grands vésicatoires exercent,.il est vrai, une action plus intense; mais, comme il faudrait bientôt limiter leur nombre, n’est-il pas infi- niment probable que cette action serait moins soutenue et, par suite,