Études sur un nouveau traitement de la syphilis, expérimenté à l'Hôpital du Midi en 1857 : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 22 mai 1858 / par F.-M.-Émile Parisot.

  • Parisot, François Marie Émile.
Date:
1858
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Études sur un nouveau traitement de la syphilis, expérimenté à l'Hôpital du Midi en 1857 : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 22 mai 1858 / par F.-M.-Émile Parisot. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    34/66 (page 38)
    boutons, plus volumineux sur le scrotum, moins pustuleux et simplement séba- cés sur le fourreau. Gorge un peu rouge, légèrement douloureuse lors du pas- sage des aliments. Le 25 mars, on commence l’application des vésicatoires (4 par jour) et la pilule de mica panis. Ces premiers vésicatoires prennent à merveille. Le 3 avril, les boutons se sèchent avec une remarquable rapidité; à peine ap- paraît-U quelques pustules nouvelles. Le 8, quelques-uns des anciens vésicatoires deviennent impétiginiformes ; le chancre se cicatrise, les ganglions inguinaux s’isolent et diminuent. Le 22 avril 1857, il reste, à chaque coude, un ganglion du volume d’une amande; au cou, quelques ganglions. Les boutons disparaissent à vue d’œil. R... est en pleine voie de guérison; il veut quitter l hopital. Nous ne l’avons pas revu à la date du 11 août. Dans le cas suivant, un ecthyma lenticulaire très-généralisé, avec extension des pustules à plusieurs muqueuses et particulièrement à celle de la paroi postérieure du pharynx, une syphilide grave, dis-je, accompagnée de plusieurs autres accidents syphilitiques, est traitée à la fois parle mercure, les petits vésicatoires et des bains médica- menteux divers. Sous l’influence de ce traitement mixte, l’ecthyma des muqueuses disparaît en trente-quatre jours ; mais l’ecthyma cu- tané, après une durée de quatre-vingt-dix-neuf jours, n’est pas encore guéri, il n’est que changé en une forme moins grave, la forme pa- pulo-squameuse à très-petites et très-rares papules; l’impétigo nasa- lis s’est amélioré, moins toutefois que les autres symptômes. Or les recherches de M. Bassereau nous apprennent encore que la durée habituelle des syphilides pustuleuses dépasse de beaucoup les quatre-vingt-dix-neuf jours dont il est question chez notre malade. «On ne saurait, dit cet auteur, préciser exactement quelle serait la durée moyenne de la syphiüde pustuleuse abandonnée à elle-même; mais, si on considère qu’elle persiste souvent pendant quatre ou cinq mois, malgré l’administration des préparations mercurielles, il pa- raîtra présumable que sa durée atteindrait facilement une année, si aucun traitement n’était administré. Les pustules syphilitiques, par conséquent, n’auraient pas aujourd’hui une durée moins longue i