Études sur un nouveau traitement de la syphilis, expérimenté à l'Hôpital du Midi en 1857 : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 22 mai 1858 / par F.-M.-Émile Parisot.

  • Parisot, François Marie Émile.
Date:
1858
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Credit: Études sur un nouveau traitement de la syphilis, expérimenté à l'Hôpital du Midi en 1857 : thèse pour le doctorat en médecine, présentée et soutenue le 22 mai 1858 / par F.-M.-Émile Parisot. Source: Wellcome Collection.

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    Du 15 décembre 1856 au 15 janvier 1857, continuation du traitement mercu- riel; |>as d’amélioration dans l’état des plaques muqueuses; stomatite hydrargy- rique. V... entre alors dans la division de M. Cullerier. — Gargarisme au chlo- rate de potasse, huile iodée, pas de traitement mercuriel pendant un mois, c’est- à-dire jusqu’au 15 février. Du 15 février au 12 mars, reprise des pilules de proto-iodure, cautérisation quotidienne de la bouche avec le crayon de nitrate d’argent, bains alcalins et gar- garisme. Stomatite et plaques muqueuses, tout continue d’empirer. Dès le 12 mars, suppression des pilules et des cautérisations, de l’huile iodée, des gargarismes; chaque jour, 4 petits vésicatoires. Ces vésicatoires prennent avec intensité, s’enflamment, sont très-douloureux; ils privent le malade de sommeil, mais lui laissent son appétit. Le 21, stomatite un peu moins vive. Les papules muqueuses de la gorge et de la joue sont tellement organisées qu’on les prendrait pour des plaques d’angine couenneuse. Au traitement commencé le 12, on ajoute des cautérisations au ni- trate d’argent et des fumigations buccales émollientes. Le 25, un état fébrile continu, de quelques jours de durée, avec recrudescence des accidents buccaux, oblige à suspendre les vésicatoires et à prescrire plusieurs purgatifs et éméto-catharliques. Le 6 avril, les accidents sont passés, la bouche et la gorge sont en bien meil- leur état; la plaque opaline de la lèvre est guérie. V... recommence à pouvoir mâcher. Cependant une nouvelle plaque muqueuse est reconnue dans la rainure labio-gingivale, à gauche. On revient aux vésicatoires. Ceux de cette série pren- nent d’une manière moins complète que ceux d’autrefois et ne s’enflamment plus. Le 17, nouvelle interruption des vésicatoires à cause d’une broncho-pneumo- nie double. On les reprend le 25. Le 9 mai 1857, il n’y a plus d’accidents thoraciques. Papule opaline de la lèvre gauche presque guérie; amygdales et piliers toujours douloureux, rouges, gon- flés, couverts de plaques muqueuses et d’ulcérations mercurielles. En somme, peu de mieux. Le malade, découragé, quitte 1 hôpital. Il n’est jamais reparu à la consultation. En tout, il a eu 70 vésicatoires, et pen- dant leur application, 4 bains alcalins. Nous arrivons actuellement à des éruptions cutanées plus graves que la roséole, et d’abord aux syphilides papuleuses simples ou com- plexes. \