De la toxicité des viandes : de celle de porc en particulier : faut-il empêcher la consommation de cette dernière pendant l'été? : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 2 décembre 1903 / par A. Arnal.

  • Arnal, A., 1880-
Date:
1903
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Credit: De la toxicité des viandes : de celle de porc en particulier : faut-il empêcher la consommation de cette dernière pendant l'été? : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 2 décembre 1903 / par A. Arnal. Source: Wellcome Collection.

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    do Posen, une épidémie » 1 «' botulisme ; un des mala- des mourut et Gunlher, ayant lait à fInstitut bacté- riologique de Berlin une étude complète de la viande et du cadavre du décédé, retire du foie et de la rate de ce dernier : « Des bâtonnets courts, doués de mouvements, se » colorant irrégulièrement parla fuschine, le milieu pre- » riant une couleur plus vive que les extrémités. Pas de » grain. La méthode de Loftler y décèle deux à cinq cils » très longs. Sur gélatine, ces microbes se comportent » à peu près comme le coli. Sur agar, cultures abon- » dantes, grises, transparentes, légèrement odorantes. » Pas d'indol, ni de coagulai du lait, ni de modification » chimique de ce dernier. Ln présence du bouillon gly- » oosé les microbes so comportent comme le bacterium » coli; mais en bouillon lactose, ils diffèrent quelque peu » du coli : alors que le dernier donne en bouillon lactosé » les mêmes modifications que dans le glycosé, les micro- » lies de Gunlher donnent quelques rares bulles de gaz » et la réaction du liquide reste alcaline. Ces bacilles » sont très pathogènes pour les souris, les cobayes; les » lapins résistent mieux et le chien reste réfractaire. » Le coli se révèle directement par d’autres laits. Dineur, en 189G, étudia une épidémie de botulisme due à 1 inges- tion de saucisses laites avec de la viande de bœuf, de veau et de porc. Soixante-seize hommes sur cent cin- quante-trois casernés à Anvers, qui avaient mangé de ces saucisses, furent gravement malades et un chat en mou- rut. Dans cette viande, qui ne présentait ni altération visible ni putréfaction. Dineur trouve : « 1° Le bacterium sublilispeu abondant ; 2° un micro- » coque assez volumineux, indéterminé, se colorant iiré- » gulièrement pargram, ne liquéfiant pas la gélatine, non