Contribution à l'étude des formes rénales de la grippe : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1905 / par Louis Dalard.

  • Dalard, Louis.
Date:
1905
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Credit: Contribution à l'étude des formes rénales de la grippe : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 29 juillet 1905 / par Louis Dalard. Source: Wellcome Collection.

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    rénale, puisqu’elle existe et qu’elle « apparaît souvent » comme le dit si bien Rachkford (t) « non comme une sé- quelle de l’influenza, mais comme un symptôme del’intection grippale » et que « le poison attaque les reins en produisant une néphrite suraiguë de la même façon que dans d’autres cas il attaque le poumon, les intestins ou les niéniuges ». Pourquoi réserver une place si restreinte à la néphrite à la néphrite grippale, quand on fait les honneurs d’un long paragraphe à la néphrite scarlatineuse ou éberthienne? Et, cependant, la grippe est une maladie intectieuse au même titre que la scarlatine ou la dothiénenterie. Divers auteurs parmi lesquels Pfeiffer en 1882, ont décrit tour à tour un microbe qu’ils ont regardé, — à tort ou à raison — comme agent spécifique de la grippe; il ne faut pas s’éton- ner que ce microbe agisse sur le rein pour y déterminer des lésions. Nous savons bien que la forme rénale de la grippe est une rareié, — mais en revanche, rien n’est plus fréquent que la grippe, et les néphrites qu’elle peut occasionner pourront être d’autant plus fréquentes quelle le sera elle- même. On invoquera peut-être la bénignité habituelle des néphri- tes grippales... Certes, la scarlatine ou la fièvre typhoïde, quand elles se localisent sur le rein assombrissent davantage le pronostic; l’uremie survient parfois, à moins (pie le mal de Bright ne s’installe insidieusement. Mais si dans l’im- mense majorité des cas, la néphrite grippale adoucit ses coups, elle peut aussi prendre une allure plus meurtrière eL (1) B. I\. Rachkford. — Acute influenzal néphritis in childood. M.de News 1902.