Des méthodes actuelles de comblement des cavités osseuses succédant à l'évidement : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 février 1906 / par Louis Répellin.

  • Répellin, Louis, 1881-
Date:
1906
Catalogue details

Licence: In copyright

Credit: Des méthodes actuelles de comblement des cavités osseuses succédant à l'évidement : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 février 1906 / par Louis Répellin. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    32/58 (page 30)
    et pei'niellant tous les inoiivemenls du rqembre supérieur. Après ce premier succès, les tentatives de greffe se multi- plièrent et le champ des expériences s’élargit. La difficulté d’avoir toujours sous la main des os humains poussa les chirurgiens à se servir d’os d’animaux. En 1886, M. Poucet réussit à greiïer des fragments d’os de chevreau chez un enfant de 11 ans, auquel il avait réséqué trente cen- timètres de la diaphyse du tibia. Cinq mois après, la répara- tion était complète. En 1895, M. le professeur L’orgue a publié une observation qui paraissait, quatre mois après l’intervention, démontrer nettement la permanence des transplants, appelés à faire défi- nitivement partie de l’os récepteur. En 1900, M. Von Bramann guérit une pseudarthrose du tibia, après plusieurs tentatives infructueuses, au moyen de l’implantation d’un fragment osseux emprunté à un tibia humain fraichemenf amputé et stérilisé par l’eau bouillante. Le résultat fut excellent, le fragment osseux fut toléré par l’organisme sans aucune réaction et la jambe présente actuel- lement une consolidation complète. La réunion entre les fragments du tibia et la greffe a été vérifiée par l’examen radiographique. Le fragment ostéoplas- tique parut avoir subi une organisation complète. En 1903, Millier put se procurer une pièce anatomique provenant d’une fillette à laquelle il avait enlevé, deux ans auparavant la diaphyse entière de la première phalange du médius à cause d’une ostéite tuberculeuse. 11 avait remplacé la diaphyse par un fragment ostéo-périostique emprunté au cubitus. L’enfant ayant succombé deux ans plus tard, le chirurgien put constater que non seulement le fragment im- planté avait pris plus ou moins la forme d’une diaphyse normale, mais qu’il n’était pas en retard au point de vue de la croissance en longueur.