Des méthodes actuelles de comblement des cavités osseuses succédant à l'évidement : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 février 1906 / par Louis Répellin.

  • Répellin, Louis, 1881-
Date:
1906
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Credit: Des méthodes actuelles de comblement des cavités osseuses succédant à l'évidement : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 février 1906 / par Louis Répellin. Source: Wellcome Collection.

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    ipartir du milieu de la face interne, une incision transversale 'Comprenant la peau et le périoste, et on la continue jusqu’à un travers de doigt en dehors de la crête tibiale en n’intéres- sant que la peau. Une deuxième incision transversale ayant les mêmes dimensions que la première est menée à deux tra- vers de doigt au-dessus de l’articulation tibio-tarsienne. On réunit leurs extrémités par unedncision longitudinale occu- pant le milieu de la face interne du tibja et allant jusqu’à l’os. Puis, dans les points où les incisions transversales quittent le tibia, on sectionne l’aponévrose jambière en travers, on écarte les parties molles et on coupe transversalement dans la pro- fondeur le périoste jusque vers le milieu de la face externe du tibia. L’os est ensuite scié en travers jusqu'à la moitié de son épaisseur. On procède alors à la section de l’os au moyen de la gouge et du maillet dans toute l’étendue de l’incision longitudinale.-Par un mouvement d’élévation du ciseau, on peut rabattre en dehors le lambeau cutané pstéo-périostique qui ne tient plus à l’os que par le périoste externe, et sur lequel sont les insertions des muscles antéro-externes. Le tibia ressemble maintenant à une boîte ouverte dont le couvercle est représenté par le lambeau ainsi formé, qui se meut dans le pont périostique comme un couvercle dans ses charnières. On enlève alors les séquestres, les fongosités ; on désinfecte la plaie, puis on referme le lambeau et on suture les parties molles sans faire de drainage. Bier laissait la cavité néoformée se remplir de sang. Plus tard, pour éviter la suppuration fréquente du caillot, il com- blait la cfivité osseuse au moyen de copeaux d’os décalcilié, mêlés à de l’acide borique cristallisé. 11 préconisa ensuite fortement le tamponnement et la suture secondaire. Le procédé de Bier a plutôt tourné que vaincu la difficulté, sans doute il combat efficacement les lenteurs de cicatrisation, l^ar le rétrécissement circulaire de l’os, il permet l’affronte-