Volume 1

Recherches expérimentales, physiologiques et chimiques, sur la digestion, considérée dans les quatre classes d'animaux vertébrés ... / Friedrich Tiedemann ; traduite de l'allemand par A.L.J. Jourdan.

  • Tiedemann, Friedrich, 1781-1861.
Date:
1827
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Credit: Recherches expérimentales, physiologiques et chimiques, sur la digestion, considérée dans les quatre classes d'animaux vertébrés ... / Friedrich Tiedemann ; traduite de l'allemand par A.L.J. Jourdan. Source: Wellcome Collection.

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    colon laissèrent, sans la dissoudre, une petite quantité de matière que l’on recueillit sur un filtre. A, La portion insoluble dans l’eau de l'extrait provenant du liquide de l’estomac couvrit le filtre d’une sorte de vernis brillant, d’un brun jaunâtre, qui n’était point gras au tou- cher , mais qui, lorsqu’on brûla le papier , répandit une odeur de graisse. Cette substance se dissolvait avec facilité dans l’alcool, auquel elle communiquait une couleur brune- jaunatie , et d où elle était précipitée par l’eau (résine? ). La poition insoluble dans 1 eau de l’extrait provenant du liquide du colon, se composait d’une très-petite quantité de giaisse blanche, qui se séparait de sa dissolution dans l’alcool chaud, sous la forme de flocons blancs. Celle de l extrait fourni par le liquide du colon était une graisse semblable , solide, visqueuse et d’un brun clair. B. Les solutions aqueuses furent partagées en deux por- tions , dont on essaya l’une par les réactifs (voy. la table ni), et dont on incinéra l’autre , afin de connaître la nature des sels qu’elle contenait {voy. la table iv). Les précipités que les acides et quelques sels métalliques firent naître dans les liqueurs provenant du duodénum , des trois tiers de l’in- testin gicle, du cæcum et du colon ( table ni), dépendaient d’une résine qui fut extraite en plus grande quantité du li- quide correspondant au dernier tiers de l’intestin grêle, d’où on la précipita par l’acide acétique. Cette résine avait les propriétés suivantes : Après avoir été séchée , elle était d’un brun pâle et trans- parente. Exposée à la chaleur , elle se fondait en répandant d’abord une odeur d’empyreume, puis une odeur de graisse et ( e résine , et brûlait avec une flamme vive et fuligineuse. Elle ne se dissolvait point dans les acides hydro-chlorique et nitrique. Elle se dissolvait avec facilité dans l’ammoniaque ; a dissolution était d’un brun pâle et légèrement trouble ; e Ainaigie y produisait un précipité floconneux, blanc. La résiné se dissolvait incomplètement dans la potasse concen- tre, et complètement dans la potasse affaiblie. L’alcool for- mait avec elle , à froid , un liquide trouble , et à chaud , une liqueur claire, qui se troublait un peu par le refroidisse-