Les infections salivaires chez le nouveau-né et le nourrisson : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 1er juillet 1905 / par Henri Bannelier.

  • Bannelier, Henri.
Date:
1905
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Credit: Les infections salivaires chez le nouveau-né et le nourrisson : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 1er juillet 1905 / par Henri Bannelier. Source: Wellcome Collection.

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    expériences en employant la salive mixte obtenue en expri- mant (le petites éponges j)réalablement placées clans la bouche. Zweifel, par l’emploi des infusions de glandes sali- vaires, prouve que la parotide contient de la ptyaline dès les premiers mois ; ajirès les deux premiers mois les fonc- tions de la sous-maxillaire sont également constatables. Il laut donc admettre que la sécrétion salivaire existe dès les premiers jours de la vie extra-utérine. Mais il faut aussi reconnaitre avec Forcheimer que,si le lermenl amylolytique existe, le rôle de la salive est bien réduit, et l’on conçoit qu’on ait pu la nier. En effet, le nourrisson pourrait parfai- tement s’en passer. La mastication, l’imbibition des ali- ments, sont inutiles, et la déglutition en est aisée: l’aliment unique étant le lait; ce dernier ne contient pas d’amidon, à (]uoi bon un ferment saccliarifiant?Enfin, si l’on admet avec Kii.ssmaul (|ue le nouveau-né distingue assez bien les sub- stance douces de celles qui sont amères, acides ou salées, il n en est pas moins vrai (]ue le sens du goiit est générale- niônt obtus chez lui. Nous admettrons donc (|ue la fonction salivaire existe chez le nouveau-né dès les jiremiers jours de la vie : mais la sécrétion est j)eu abondante jiendant les trois jircmiers mois, aussi à cette époque la boucbe est-elle sècbe et c est un obstacle absolu, quoi ([u’en ait j)u dire Heubner, a 1 administj'ation des bouillies féculentes. D’ailleurs en cas de diaiihée, de débilité, dathrepsie, la salive pai'otidienne elle-mcme qui est la plus al)ondante diminue ou fait défaut. Et nous verrons l’importance de ces faits pour l’étiologie et la pathogènie des infections. j !