Da existencia do homem em epochas remotas no valle do Tejo; primeiro opusculo noticia sobre os esqueletos humanos descobertos no cabeco da Arruda / por F.A. Pereira da Costa.

Pereira da Costa Francisco Antonio, 1809-1889.

Date:: 1865

Credit: Da existencia do homem em epochas remotas no valle do Tejo; primeiro opusculo noticia sobre os esqueletos humanos descobertos no cabeco da Arruda / por F.A. Pereira da Costa. Source: Wellcome Collection.

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$ossos de animaes, que serviram de nutriçâo aos lio- mens que formaram estes monticulos, aos quaes os dinamarquezes chamam kjokkenniôddings ou amon- toamento de restas de cozinha. N'estes monticulos acham-se tamljem fams de pe- derneira, machadinhas e oulros instrumentes de pe- dra ou osso com fragmentes de louça grosseira, paus carbonisados e cinzas: mas nunca se tem achado n'el- les instrumentos de bronze ou ferro; por outro lado os instrumentos de pedra dâo mostra de terem sido gastos pelo atlrito^ e debaixo d'esté ponto de vistn sâo menos grosseiros que os de mais antiga data, asso- ciados em França a ossadas de mammifères de espe- cies perdidas. Admittida a doutrina até aqni exposta é mui natu- ral suppor que os homens, cujos esqueletos se en- contraram enlerrados no deposito, tenham pertencido a esse grupo, que em epocha mais ou menos rcmota ahi estanciou por longo tempo. As consideraçôes, que temos feito, e a conciusâo a que cbegâmos sobre a natureza do doposito do ca- beço da Arruda, determinaram a Commissào a fazer investigaçôes para reconhecer se em outros logares haveria mais depositos da mesma origem, e por es- sas investigaçôes acbou-se : 1. Que no porto da Amoreira, na margem es- querda do paul do Duque, retirado d'esté uns 30 mé- tros, ao sudoeste e a 1 kilomètre de distancia do ca- beço da Arrnda, mas com uma altitude maior, ha um monticulo formado lambem sobre a arenata do plio- cène novo. Este monticulo tem 3 métros de altura, 30 de comprimento sobre quasi outro tanlo de largii- ra; é constituido de conchas quebradas, sem amener apparencia de estratifîcaçâo, e contém fi agnientos de carvào, ossos qaebrados de mammiferos, pedaços de pederneira e seixos, muitos d'elles partidos: n'este monticulo ainda nào se achou resto aigum iiumano. 2. ° Que na Fonte do Padre Pedro, proximo ao paul, sobre a margem direita d'esté, 3 métros acima do seu nivel, aonde as cheias nâo chegam, e ao no- roeste do cabeco da Arruda, distante d'elle mais de 3 kilomètres, ha uma fraca lomba com apenas 1 mètre de altura e 80 métros de comprimento sobre 20 de largura, assentande sobre a arenata de pliocène novo e constituida de conchas trituradas. Esta lomba nâo tem leite de cinzas, mas contém carvâo em pequenos fragmentes, ossos e dentés de mammiferos, e fragmentes de louça grosseira (na parte lavrada de solo); no contacte d'esté deposito com as areias, e assentande immediatamente n'estas, acheu-se um esquelete humano, queestavadeitadode costas e estendido com os pés voUados para e lado do nascente. Estes dois factos vem em_ apoie de que dissemes ges se montre une profusion des os des animaux, dont se nourrissaient naturellement les hommes qui amoncelèrent ces monticules, que les danois ap- pellent Kjokkenmodings eu amas de débris de cui- sine. Dans ces monticules se trouvent aussi des couteaux desilex, deshachettes et d'autres instruments de pierro_ ou d'os, aussi bien que des fragments de poterie gros- sière, des morceaux de bois carbonisé et des cendres, mais il ne s'y est jamais découvert des ustensiles de bronze ou de fer; cependant ces instruments de pierre ayant fort l'apparence d'avoir été usés par un h'otle- ment, sunt sous ce peint de vue, moins grossiers que ceux d'une date plus ancienne, associés en France à des ossements de mammifères dont les espèces se trouvent éteintes actuellement. La doctrine exposée étant admise, il est fort naturel de supposer, que les hommes dont les squelletes se sont trouvés ensevelis dans le dépôt, aient appartenu à ce groupe qui fit longtemps son séjour dans ces lieux à une époque plus ou moins reculée. Les considérations déjà faites sur les conditions du dépôt au caheço d^Arruda, et la conclusion que nous en avons pu tirer, ont décidé la Commission Géo- logique à faire des recherches pour connaître si dans d'autres endroits il y aurait des dépôts d'origine pa- reille, et il en est résulté: i°: qu'au Porto dAmoreira sur le bord gauche du Paal da Dague environ 30 mètres vers le Sud-Est, et éloigné d'un kilomètre du caheço dArruda, mais avec une plus grande altitude, se trouve un monticule formé de même sur les sables du nouveau pliocène. Ce monticule, ayant 3 mètres de hauteur, 30 de lon- gueur sur presqu' autant de largeur, est composé de coquilles brisées, sans la moindre apparence de stra- titication, et contient des fragments de charbon, des os fracturés de mammifères, des morceaux de silex et des cailloux, dont plusieurs sont cassés. Dans ce monticule il ne s'est encore découvert aucun débris humain. 2 : que, à Fonte do Padre Pedro, près du Paul, sur le bord droit de celui-ci, 3 mètres au-dessus de son niveau, où les débordements n'arrivent pas, et plus de 3 kilomètres au Nord-Ouest du caheçod'Arruda, est une butte liaute à peine d'un mètre, ayant 80 mè- tres de long sur 20 mètres de large, reposant sur les sables du nouveau pliocène et composée de co- quilles triturées. Dans cette butte on ne voit pas de ht de cendres; mais elle contient du charbon en petit fragments, des os et des dents de mammifères, et des fragments de poterie grossière dans la partie la- bourée du sol. A l'endroit où ce dépôt louche les sa- bles, était un squelette humain couché en supination immédiatement sur le sable et étendu les pieds diri- gés vers l'orient. Ces deux faits sont encore à l'appui de ce que nous$