Le permanganate de potasse dans le traitement des tuberculoses chirurgicales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 juillet 1903 / par Paul Monnier.

  • Monnier, Paul.
Date:
1903
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Credit: Le permanganate de potasse dans le traitement des tuberculoses chirurgicales : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 31 juillet 1903 / par Paul Monnier. Source: Wellcome Collection.

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    qu’à la guérison, alors que Bulle espace ces applications à partir du dixième jour. Hallopeau et Lemierre ont donné, en 1901, les résultats de leur nouveau mode de traitement. Sur cinq cas de lupus ainsi traités, il y eut, dans presque tous-les cas, cicatrisation des plaies, c'est-à-dire amélioration, mais non disparition de l’éry- thème ; dans un cas, enfin, guérison complète. Ce qui oblige les auteurs à conclure : « Nous sommes donc loin d’avoir une statis- tique aussi favorable que celle de M. Bulle » . La question fut, du reste, discutée à la Société de dermatolo- gie et de sypliiligraphie. Il y fut dit que l’action du permanga- nate de potasse, dans le traitement du lupus, était variable et qu'on notait souvent une repullulalion rapide ; que ces lupus « ne sont pas guéris, mais qu’aucun autre traitement ne les aurait améliorés d’une façon aussi surprenante ». En résumé, les cliniciens compétents ne s’entendent guère sur la valeur curative du permanganate de potasse dans le lupus. Celle action, ne constituant qu'une partie du travail auquel nous nous sommes consacré, nous n’insisterons pas davantage sur ce sujet. Citons cependant l’opinion de Leredde, qui pense que seule la méthode de Finsen donne des guérisons complètes sans récidive. Mentionnons enfin la thèse de Dupuy, qui résume tous les tra- vaux faits jusqu’en 19U2 sur te traitement du lupus par le permanganate de potasse. Nous avons insisté plus haut sur ce fait, que ce sont surtout les formes lupiques ulcérées qui paraissent avoir retiré du médi- cament les plus grands avantages. Il n’en fallait pas plus pour chercher à étendre à toute plaie d’origine tuberculeuse le nouveau traitement qui nous occupe. Dans la thèse inaugurale de Pesme (1901), il est fait mention, dans le traitement des trajets fisluleux d’origine tuberculeuse, d<* lavages et de bains au permanganate de potasse, concurrem-