Sobriété et résistances des arabes : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 22 mars 1905 / par Bernard Auzimour.

  • Auzimour, Bernard, 1878-
Date:
1905
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Credit: Sobriété et résistances des arabes : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 22 mars 1905 / par Bernard Auzimour. Source: Wellcome Collection.

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    CHAPITRE II MOEl'RS ET I I A Bi l l DES ALIMENTAIRES DES ARABES L’Arabe a le corps maigre, élancé, les membres secs et vi- goureux, le profil plus arrondi que droit, le nez aquilin, le teint basané, les cheveux et les yeux noirs. La femme, qui est l’esclave de l’homme, est en général très robuste, mais ses formes sont plus arrondies et elle présente un léger déve- loppeinenl du lissu cellulaire. Elle passe sa vie sous la tente, occupée aux soins «lu ménage, et, pour se distraire, elle mâche 1 écorce de racine de noyer qui lui blanchit ses dents et raf- fermit ses gencives. Peuple essentiellement nomade, l’Arabe ne vit pas dans une région attaché à la terre. 11 loue le sol sur lequel il plante sa tente et n'a aucun intérêt à l'améliorer. Aussi n’entreprend-il que très peu de culture. lia tente, presque l’unique habitation de l’Arabe des champs, est en tissu imperméable de poils de chameau. L’insalubrité lo- cale de ces habitations est légendaire et leur hygiène intérieure est lamentable. Au centre de la lente, est creusé un trou en ter- re (canoune), où l’on brûle du bois vert pour la cuisine et pour le chauffage en hiver. « Dans ce milieu enfumé, vivent dans une étrange promiscuité gens et hôtes, sans qu’il existe la moin-