Des hallucinations et terreurs nocturnes chez les enfants et les adolescents : thèse pour le doctorat en médecine / présentée et soutenue par Félix Debacker ; président M. Bouchardat, juges MM. Dieulafoy, Raymond, Bourgoing.

  • Debacker, Félix, 1850-
Date:
1881
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Credit: Des hallucinations et terreurs nocturnes chez les enfants et les adolescents : thèse pour le doctorat en médecine / présentée et soutenue par Félix Debacker ; président M. Bouchardat, juges MM. Dieulafoy, Raymond, Bourgoing. Source: Wellcome Collection.

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    cet accident; le tiraillement des sonnettes, plus faible à l’état normal que celui du cordon, est devenu plus fort et l’équilibre ordinaire est rompu, parce qu’une des fonctions qui le constituent a pris un ascendant qu’elle ne doit pas avoir. » Le seul défaut de cette interprétation nous semble être de vouloir pousser la comparaison trop loin. Cette inter- prétation, d’ailleurs, n’a pas la prétention d’être rigou- reuse comme une description médicale. Taine, littérateur, n’a point cherché à donner des points aux médecins. Mais, hâtons-nous de sortir du domaine de la théorie, nos propres lumières ne pouvant éclairer cette question si difficile qui a donné lieu à d'innombrables interpréta- tions (B. Bail). (1). Rentrons dans un territoire plus accessible et contentons-nous de résumer en quelques mots ce que nous venons de dire : L'halluciné est celui qui perçoit sans objet. L’illu- sionné celui qui perçoit mal un objet réel. « L’illusion est à l’hallucination, dit spirituellement « M. Lasègue, ce que la médisance est à la calomnie. « L’illusion s’appuie sur la réalité, mais elle la brode; « l’hallucination invente de toutes pièces, elle ne dit « pas un mot de vrai ». L’hallucination peut porter sur tous les sens, soit isolément, soit sur plusieurs à la fois: un enfant dans la solitude la plus complète, tel que cela se présente pour les jeunes détenus dans leur cellule, par exemple, est effrayé; il voit un homme qui le menace, il l’entend, qui l’appelle voleur, petit vaurien... Il est halluciné de la vue et de l’ouïe... Un autre, pendant la nuit, sent les draps de son lit rigides comme le fer..., il est halluciné (1) « Chaque observateur a créé, pour ainsi dire, un mécanisme particulier « pour rendre compte des faits, et l’on pourrait compter à cet égard autant de « doctrines que d’individus. » (B. Bail. — Leçons sur les maladies mentales, 2« édition, 1881.)