Supplément au rapport fait a la Faculté de médecine de Paris, contre l'inoculation de la petite vérole.

Université de Paris. Faculté de médecine.

Date:: 1767

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Credit: Supplément au rapport fait a la Faculté de médecine de Paris, contre l'inoculation de la petite vérole. Source: Wellcome Collection.

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M. d’Hjv iUCOURT. dans Us aines 9 après la petite vérole inoculée, & qui cependant ne font point, fcrophuleules ? Eft-il poflîble de s’expliquer plus clairement ? Et on ofe dire, que 11 on y trouve de l’équivoque ou de l’obfcurité, c’eft qu’on veut bien y en trouver. Gagne-t on beaucoup , faute d’objeéîions folides, à faire des reproches auffi mal fondés, ôc auffi aifés à convaincre de fauffeté ? Voilà à-peu- près la force des réclamations qu’on a faites contre notre Rap¬ port. Au refie , qu’un indifcret Apôtre de l’Inoculation ait été rapporter à Madame de Séchelles que, dans un écrit public, fon nom fe trouvoit dans la même page avec celui & Ecrouelles ; nous fommes peu furpris que le rapprochement de ces deux noms* l’ait jetté dans des allarmes qu’il aura cru , par un zèle officieux, ne pouvoir trop promptement communiquer à la perfonne dé¬ nommée , fans s’être mis en peine d’examiner auparavant fi l’on dit oui, ou fi l’on dit non , & fans s’être bien aflliré fi l’on taxe cette Dame d’en avoir eu des atteintes, ou fi on la déclare for¬ mellement (comme nous avons fait) exemte de cette maladie. Mais qu’un homme qui fe donne pour lettré, qui s’érige en juge des ouvrages d’autrui , qu’un homme enfin qui s’annonce pour Médecin , prenne ou paroifîe prendre le change d’une maniéré auffi peu réfléchie , c’eft ce qui eft incompréhenfible. Car enfin à Dieu ne plaife que nous regardions cela comme un artifice pour nous fufeiter des ennemis, & nous rendre odieux > mais cepen¬ dant comment expliquer autrement l’imputation que nous fait auffi l’Auteur du Journal de Médecine , d’avoir donné à entendre que M. d’Héricourt a eu des tumeurs fcrophuleufes ? En quels termes faut-il donc s’énoncer déformais pour dire le contraire de ce qu’il nous impute, plus clairement que nous l’avons fait dans la même note Kk i, où nous ne citons M. d’Héricourt, ainfi que Mada¬ me de Séchelles , comme nous venons de le démontrer, que comme des exemples de perfonnes qui ont eu des tumeurs in¬ guinales y lefquelles nétoient certainement pas fcrophuleufes f puifque nous convenons de plus qu’elles fe font terminées affez promptement 5 à M. d’Héricourt, par réfolucion > & à Madame de Séchelles, par fuppuration 5 le tout pour prouver que nous ne confondons point les tumeurs inguinales, axillaires, &c. qui furviennent, de l’aveu de tous les inoculateurs , aux petites