La tuberculose et la lutte antituberculeuse en Algérie : ce qu'on a fait, ce qu'il faut faire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 décembre 1907 / par Adrien de Mouzon.

Mouzon, Adrien de, 1883-

Date:: 1907

Credit: La tuberculose et la lutte antituberculeuse en Algérie : ce qu'on a fait, ce qu'il faut faire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 décembre 1907 / par Adrien de Mouzon. Source: Wellcome Collection.

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$loiil nonvellcincnl ci‘ééc{'n Algérie, mérite également une plciec spéciale. Tout récemmenl M. l’ahbé Lemire, député (lu Nord,[a indiqué dans ses grandes lignes ce qu’est la laites par le dépulé de Ilazebi'ouck en ce qui conc('rne celte œuvr<; des « dardins Ouvriers » (N oir Dépêche AUjé- rienne, b av. 1907) : « LssenIiellement comme son nom rindi(jue, elle con- siste à nnii' le travail agricole au travail industriel,;! don- ner à tout ouvrier j)arl;! jouissance d’un jardin, le moyen d’occuper s;iinement ses loisirs et ceux des memlu'cs (^e sa r.amille, louten ap|)ortant ;'i celle-ci un surcroît de bien- être appréciable... » Les conditions nouvelles imj)Osées par l’industrie, dejuiis un siècle, ont ])rofondément modifié les mœui’S du monde ouvrier. Abandonmmt l’atelier rural et indivi- duel, r;irtisan dut se porter vers les agglomérations urbaines qui ne lui offrirent comme gîte que les immenses bâtisses élevées |)ar la spéculation et où semblent exclues les conditions Jes })lus élémentaires et de l’hygiène l)by- si(pie et de l’hygiène morale. » Aussi les (I Jardins Ouvriers » dont le nombre va sans cesse en s’accroissant en France, en 1903 on en com|)- lait().J53et 10.000 en octobre 1900, couvrant une supei- ticie de 330 hectares, en détourmmt l’ouvrier des tunestes liabitudes du cabaret, iviidi'onl encore en Algérie d’immen- ses services. Ces jaixlins ouvriers |)lacés sons le haut pa- tronage du président de « L;i Ligue franc;iise du coin de Terre et du l’oyer » existent en France ;'i P;u’is, Blois. St-IOienne, Bomm, Sedan, Lyon. D’autres gi-;mdes agglo- mérations comme I^esanyon, Boulogne-sur-Mer, Amiens, Beims, Dijon. Tours, voulurent avoir leui's jardins ou- vriers. De la France, le mouvement déborda dans toute$