La tuberculose et la lutte antituberculeuse en Algérie : ce qu'on a fait, ce qu'il faut faire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 décembre 1907 / par Adrien de Mouzon.

Mouzon, Adrien de, 1883-

Date:: 1907

Credit: La tuberculose et la lutte antituberculeuse en Algérie : ce qu'on a fait, ce qu'il faut faire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 décembre 1907 / par Adrien de Mouzon. Source: Wellcome Collection.

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$— 2-2 — iones ». Kermoi’^’ar (Congrès do la Inberculosc, odo- bre UK)5). A Madagascar, à Djibouti, sur la cote dos Somalis, la tuberculose est j)eu répandue ; ce sont [)oui* l’heure des |)ays |)rivilégiés. Parmi les représenlanls de la race sémitique, les Arabes semblent avoir une prédisj)osition à conli’acter la tuber- culose. — Idi Nouvelle Calédonie, les l'orç^-ats arabes ont à cet égard accusé une susceptibilité telle (|u’ou a dù les éliminei’ systémati(piement des convois de condamnés à cette destination. Les Arabes employés comme con- voyeuis j)cndant l’expédition de Madagascar ont présenté une elTroyable mortalité. »> Lu Algérie, nous avons vu tout à l’heure, qu’au moment de la coïKjuête, les i\rabesparaissaientitidemnes de tuber- culose ; mais depuis, on a constaté une évolution crois- sante dans sa t‘ré(|uence. M. le docteur Gillot l’a démontré avec chilTres à l’appui. V^)ici, en résumé, ce (pi’a exj)osé dans un rap|)ort au congrès de la tuberculose de PJOb, ce praticien d’Algérie. « Lors(}ue les Fran<^*ais j)énétrèrent en Algérie en 1830, ils trouvèrent leur pays tout entier à l’abri de la tubercu- lose! On recherche pour (piellc raison les musulmans d’Algérie n’avaient pas la tuberculose. Boudin crut que c’étaient })ai'ce (|u'ils étaient jtaludéens et il proclama, en 1813, sous forme de loi ranlagonisme du paludisme et de la tuberculose. Maison lie tarda pasàvoir ipie lepaludisme n’emjiéchait jias jilus (pi’il n’imrayait la tuberculose chez l(‘s Kui'ojiéens implantés en Algérie. Ces derniers, cepen- dant, semblant moins atteints qu'en Lurope, on déclara, à la suite de Broussais (18d3j, (jue le (dimat algérien 0 est réfractaire à la génération et au dévelo|)j»cment des tulxM-cules ». (!e climat suivant l’expression de b'euillel$