Étude sur les tumeurs cirsoïdes de la main / par E. Gozzoli.

  • Gozzoli, E.
Date:
1875
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Credit: Étude sur les tumeurs cirsoïdes de la main / par E. Gozzoli. Source: Wellcome Collection.

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    volumineuses contenant dans 1 étendue de 2 ou 3 centimètres du sang coagulé. La face dorsale du métacarpe est sillonnée par des veines volumi¬ neuses comme les veines brachiales ; celles qui correspondent à l’index et au médius sont surtout développées. L artère radiale au point où elle contourne le bord externe du carpe pour gagner le premier espace intermétacarpien, a le volume de l’artère humérale d un adulte; ses parois sont épaissies; elle est sinueuse, allongée; mais sans dilatations latérales ou sacciformes. Elle est en¬ tourée par de grosses veines qui communiquent entre elles par des anastomoses transversales. Elle fournit d’abord les deux collatérales du pouce peu dilatées relativement aux branches qu’elle envoie à l’index. L’artère radiale va constituer ensuite l’arcade palmaire profonde dont les dimensions paraissent normales ; une seule de ses divisions, celle qui est desinée au côté externe de l’index et qui s’abouche avec la terminaison de la cubitale, est dilatée, tortueuse, avec des renflements en ampoules. Elle se perd dans le tissu noirâtre mêlé de sang et de pus situé à la face dorsale de l’index. L’artère cubitale, dans la paume de la main, présente un type de varices artérielles ; elle a un volume plus considérable que la radiale du même coté, elle décrit des flexuosités très-marquées; sur ses parties latérales on voit des renflements en cul-de-sac, des dilatations ampul- laires sur tout son trajet, jusqu’au point où elle s’anastomose avec la radiale pour former la collatérale externe de l’index. Les parois de cette artère sont plus épaisses, il n’y a ni plaques crétacées ni traces d’athéromes dans leurs tuniques ; la membrane mo¬ yenne ou musculeuse semble surtout hypertrophiée. Le rameau radio-palmaire de l’artère radiale a son calibre habituel. Les branches fournies par la cubitale au bord interne de la main sont dilatées, les collatérales du médius et la branche qui les fournit sont volumineuses, flexueuses, elles communiquent largement entre elles à la face palmaire et à la face dorsale, et leur calibre explique les battements et l’expansion perçus au niveau du doigt. La collatérale interne de l’index, énormément développée est con-