Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 juillet 1838 / par Silvain Jacob.

  • Jacob, Silvain.
Date:
1838
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 juillet 1838 / par Silvain Jacob. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    13/48 (page 7)
    I deux prolongements fibreux qui vont s’unir à l’aponévrose profonde. L’aponévrose palmaire superficielle est percée de plusieurs trous, dont le nombre et la grandeur augmentent, à mesure que l’on approche des doigts. Ces ouvertures sont bouchées par du tissu cellulaire et par des pelotons graisseux qui établissent une communication entre les parties profondes et superficielles. Deux plans de fibres entrent dans sa compo- sition ; celles qui proviennent du ligament annulaire antérieur du carpo sont transversales et deviennent de moins en moins distinctes en s avan- çant vers la paume de la main. Elles ne forment plus au niveau des articulations métacarpo-phalangiennes , que des arcs de cercle , et finis- sent par se confondre avec les gaines tendineuses. Les fibres qui résul- tent de l’expension des tendons du petit palmaire suivent une direction longitudinale et se partagent pour former les bandelettes dont il a été question. C’est en passant entre ces deux plans de fibres que l’artère cubitale pénètre dans la paume de la main , à la partie inférieure du carpe. Par sa face postérieure, l’aponévrose palmaire superficielle recou- vre l’artère cubitale, les tendons des fléchisseurs, les nerfs radial et cubital. Elle a pour usage de protéger et d’empêcher le déplacement de ces parties, dont elle est séparée par du tissu cellulaire très lâche. Aponévrose palmaire profonde. — Quand on a enlevé de la paume de la main, la couche formée par les tendons des fléchisseurs, les muscles lombricaux, les vaisseaux et les nerfs de cette partie , on trouve un second feuillet fibreux que M. Paillard a décrit sous le nom d’aponé- vrose palmaire profonde. Elle est formée par le prolongement des trous- seaux fibreux qui unissent les os du carpe, à leur face antérieure; en bas, elle se confond avec le ligament métacarpien transverse. Sa force et sa résistance sont bien moindres que celle de l’aponévrose superfi- cielle. Elle est percée comme cette dernière de plusieurs ouvertures qui livrent passage à des vaisseaux artériels et veineux. Aponévroses dorsales. — De même qu'à la face palmaire , il existe deux aponévroses sur le dos de la main. Leur texture est plutôt celluleuse qu aponévrolique. La superficielle se trouve placée au-dessous de la peau; un tissu adipeux bien moins abondant que celui que l’on trouve à la paume de la main, la sépare de cette membraue. Ses fibres sont trans-