Des kystes congénitaux de la vulve : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 4 avril 1903 / par L. Payre-Ficot.

  • Payre-Ficot, L.
Date:
1903
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Credit: Des kystes congénitaux de la vulve : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 4 avril 1903 / par L. Payre-Ficot. Source: Wellcome Collection.

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    générale, il est préférable de disséquer le kyste le plus loin possible pour éviter une récidive. Rarement, on aura de l’hémorragie : si une artériole don- nait, on la lierait soigneusement pour ne pas avoir d’hématome vulvaire. Enfin, on réunit au crin de Florence la petite inci sion et on applique un pansement que l’on renouvellera tous les jours. La sonde à demeure n’est pas absolument néces- saire. Mais il sera bon, pendant les premiers jours, de sonder le malade trois ou quatre fois par jour. Ainsi on évitera le contact de l’urine sur la plaie. Dans aucun des cas publiés depuis l’ère antiseptique, nous n’avons trouvé de complica- tions sérieuses : dans trois observations (que nous n’avons pas rapportées parce qu’elles ne comprennent pas l’examen histologique du kyste) il s’est produit une lymphangite post- opératoire et la plaie a suppuré ! Si pareil accident se pro- duisait, il faudrait faire sauter les points de suture, laver la plaie à l’eau oxygénée dédoublée, et appliquer un pansement humide que l’on renouvellerait deux fois par jour. La guéri- son n’en surviendrait pas moins au bout de quelques jours.