De l'hydrorrhée et de sa valeur séméiologique dans le cancer du corps de l'utérus ... / par Marie V. Coutzarida.

  • Coutzarida, Marie V.
Date:
1884
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Credit: De l'hydrorrhée et de sa valeur séméiologique dans le cancer du corps de l'utérus ... / par Marie V. Coutzarida. Source: Wellcome Collection.

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    ' * ’ _ * • 1 * * .. *■ <*'; ; -r— , ’ . ' ,|V nés femmes évaluent le volume de leurs pertes à un litre par jour. Dans les cas de pertes très abondan¬ tes, celles-ci sont intermittentes et ne fatiguent les malades qu’à des intervalles éloignés qui coïncident le plus souvent avec la disparition du flux mens¬ truel. Dans les périodes intermenstrueiles, l’écoule¬ ment cesse, ou bien il se continue, mais alors son . *, • * • intensité est bien moindre. - • n Au début de l'envahissement de l'organe par la néoplasie cancéreuse, l’hydrorrhée n’est pas très abondante; son abondance augmente avec le pro¬ grès de la lésion. Cy ; Mais, dès que le processus uicératif apparaît dans le néoplasme, l’hydrorrhée disparaît insensiblement pour faire place à l’écoulement de. l’ichor cancé¬ reux. Jamais les femmes ne nous ont signalé la mau¬ vaise qualité de cet écoulement. Quelle que soit sa durée, de quelques mois ou de quelques années, l'hydroirhée jusqu’à son passage à l’état d’ichor cancéreux reste toujours aqueuse, presque ino- > •» •• f dore, à peu près incolore et n’excoriant pas les parties parle contact de son séjour. Mais presque toutes les malades se plaignent d’un sentiment de poids dans le bas-ventre, soit avant l'ecouiement, soit pendant l’écoulement, ce qui s’explique par l'accumulation du liquide dans l’utérus et par la tuméfaction presque constante de cet organe dans ces cas. Chez la plupart des femmes qui ont présenté un